
Le blog Tomappart est votre source d’astuces et de bonnes pratiques pour mieux gérer vos biens immobiliers et votre comptabilité. Explorez nos articles pour gagner du temps, éviter les erreurs et développer votre patrimoine en toute sérénité.

Appel de Fonds : Tout Comprendre sur les Appels de Fonds en Copropriété
L’appel de fonds est un document incontournable de la vie en copropriété, et pourtant, il reste une source de questionnements pour de nombreux propriétaires. L'appel de fonds permet d'assurer l'entretien et la valorisation du bâtiment dans son ensemble, garantissant ainsi la pérennité de la structure physique de l'immeuble. Reçu périodiquement, il représente bien plus qu’une simple facture : c’est le moteur financier qui permet à l’immeuble de fonctionner, d’être entretenu et de se valoriser sur le long terme. Comprendre ses mécanismes est donc essentiel pour tout copropriétaire soucieux de la bonne gestion de son patrimoine.
Cet article a pour vocation de démystifier intégralement le concept de l’appel de fonds. Nous aborderons sa définition et sa base légale, détaillerons les différents types de financements qu’il peut couvrir, et expliquerons son processus de A à Z. Enfin, nous clarifierons les procédures à suivre en cas de difficultés, qu’il s’agisse d’impayés ou de contestations, et partagerons des bonnes pratiques pour une gestion apaisée.
La copropriété est un mode d’organisation dans lequel plusieurs personnes détiennent des parts, appelées tantièmes ou quotes-parts, d’un même immeuble. Chaque copropriétaire possède la jouissance exclusive de sa partie privative, qu’il s’agisse d’un logement, d’une cave ou d’un parking, tout en partageant l’usage et la gestion des parties communes avec les autres membres de la copropriété. Ces parties communes incluent généralement les halls d’entrée, les escaliers, les ascenseurs, les espaces verts ou encore les équipements collectifs.
La gestion de la copropriété repose sur le syndic, qui veille à l’entretien de l’immeuble, à la collecte des provisions et des charges, à la réalisation des travaux nécessaires et à la bonne application du règlement de copropriété. Les notions de tantièmes et de quotes-parts sont essentielles, car elles déterminent la répartition des charges et des droits de vote lors des assemblées générales. Ainsi, chaque copropriétaire contribue aux dépenses communes en fonction de la part qu’il détient dans l’ensemble de l’immeuble, garantissant une gestion équitable et transparente.
Dans une copropriété, il est fondamental de distinguer les parties communes des parties privatives. Les parties communes regroupent tous les espaces et équipements destinés à l’usage collectif de l’ensemble des copropriétaires : halls, escaliers, ascenseurs, locaux techniques, espaces verts, chaufferie pour le chauffage collectif, etc. Tous les copropriétaires ont le droit d’utiliser ces parties, mais aussi l’obligation de participer à leur entretien et à leur rénovation, selon la répartition des charges fixée par les tantièmes ou quotes-parts.
À l’inverse, les parties privatives sont réservées à l’usage exclusif de chaque copropriétaire. Il s’agit principalement des logements, mais aussi des caves, parkings ou balcons privatifs. La distinction entre parties communes et parties privatives est précisée dans le règlement de copropriété, document de référence pour tous les copropriétaires. Cette distinction a un impact direct sur la répartition des charges : chaque copropriétaire doit contribuer aux dépenses liées aux parties communes, proportionnellement à ses tantièmes, tandis que les frais d’entretien des parties privatives lui incombent en propre. Comprendre cette organisation permet à chaque copropriétaire de mieux anticiper ses obligations et de participer activement à la vie de la copropriété.
Au cœur de la gestion d’une copropriété se trouve un principe fondamental : le financement collectif des dépenses liées aux parties communes et aux services de l’immeuble. Ce principe s’applique à l’ensemble des membres d'une copropriété, qui sont collectivement responsables de ces charges. L’appel de fonds est l’instrument qui concrétise ce principe. Il s’agit d’une demande de paiement, adressée par le syndic à chaque copropriétaire, pour collecter les sommes nécessaires à la couverture de ces frais partagés.
Ce mécanisme n'est pas une simple pratique de gestion, mais une obligation légale solidement encadrée. La loi du 10 juillet 1965 fixant le statut de la copropriété des immeubles bâtis constitue le socle de ce système. Son article 14-1 est particulièrement central, car il instaure le principe du versement de provisions par les copropriétaires pour faire face aux dépenses prévues.
« Pour faire face aux dépenses courantes de maintenance, de fonctionnement et d'administration des parties communes et équipements communs de l'immeuble, le syndicat des copropriétaires vote, chaque année, un budget prévisionnel. L'assemblée générale des copropriétaires appelée à voter le budget prévisionnel est réunie dans un délai de six mois à compter du dernier jour de l'exercice comptable précédent. » - Article 14-1 de la loi du 10 juillet 1965
L’appel de fonds n’est pas arbitraire ; il est directement issu du budget prévisionnel. Ce document essentiel, préparé par le syndic, souvent en collaboration avec le conseil syndical, est une estimation détaillée de toutes les dépenses courantes pour l’année à venir. Il inclut des postes variés tels que les honoraires du syndic, les contrats d’assurance, les frais de nettoyage, la maintenance des ascenseurs ou encore les petites réparations.
Ce budget doit être soumis au vote de l’ensemble des copropriétaires lors de l’Assemblée Générale (AG) annuelle. Une fois approuvé, il devient la référence pour les appels de fonds de l’exercice. C’est ce vote qui donne au syndic la légitimité de réclamer les provisions nécessaires. Le poids du vote de chaque copropriétaire lors de l’Assemblée Générale dépend de ses tantièmes, ce qui influence la répartition du pouvoir de décision et le montant des charges à payer.
Le montant total du budget prévisionnel est ensuite réparti entre les différents copropriétaires. Cette répartition n’est pas égalitaire, mais proportionnelle à la quote-part de chaque lot. L’immeuble est divisé en lots, chaque lot correspondant à une unité de propriété individuelle. La quote-part, exprimée en tantièmes et définie dans le règlement de copropriété, représente la part de la copropriété détenue par chaque propriétaire. Ainsi, un propriétaire d’un grand appartement avec une quote-part élevée contribuera davantage aux charges communes que le propriétaire d’un plus petit lot. La quote-part influe directement sur le montant des charges à régler par chaque copropriétaire.
L’assemblée générale occupe une place centrale dans la gestion de la copropriété. Composée de tous les copropriétaires, elle se réunit au moins une fois par an pour prendre les décisions majeures concernant l’immeuble. C’est lors de cette réunion que sont votés le budget prévisionnel, la répartition des charges, l’approbation des comptes, ainsi que les travaux à réaliser et les provisions à constituer.
Les décisions sont prises selon des règles de majorité, qui varient en fonction de l’importance des sujets abordés : majorité simple pour les décisions courantes, majorité absolue pour les questions plus sensibles. Chaque copropriétaire dispose d’un nombre de voix proportionnel à sa quote-part dans la copropriété, ce qui garantit une représentation équitable. L’assemblée générale est donc le lieu où s’exprime la volonté collective, où se décide la gestion des charges et où se planifie l’entretien de l’immeuble. La participation de tous les copropriétaires est essentielle pour assurer la transparence et la bonne marche de la copropriété.
Tous les appels de fonds ne se ressemblent pas. Selon la nature de la dépense à financer, le syndic aura recours à un type d’appel spécifique, dont le cadre légal et les implications varient. Il est crucial de les distinguer pour comprendre ce que l’on paie.
Dans certaines copropriétés composées de plusieurs bâtiments, la répartition des appels de fonds peut différer selon les bâtiments concernés, en fonction des charges et des travaux propres à chaque structure.
| Type d’appel de fonds | Objectif principal | Base de décision | Caractère remboursable | Référence légale clé |
|---|---|---|---|---|
| Provisions sur budget prévisionnel | Financer les dépenses courantes et régulières | Budget prévisionnel voté en AG | Non | Art. 14-1 Loi 1965 |
| Appels hors budget prévisionnel | Financer des travaux importants ou exceptionnels | Vote spécifique en AG (avec devis) | Non | Décret 1967 |
| Appels pour travaux d’urgence | Sauvegarder l’immeuble face à un péril imminent | Initiative du syndic (ratification en AG a posteriori) | Non | Art. 37 Décret 1967 |
| Avance de trésorerie (Fonds de roulement) | Constituer une réserve de trésorerie permanente | Règlement de copropriété | Oui, lors de la vente du lot | Décret 1967 |
| Fonds de travaux (Loi ALUR) | Anticiper et financer les gros travaux futurs | Obligation légale | Non, reste attaché au lot | Loi ALUR 2014 |
Ce sont les appels de fonds les plus fréquents. Comme leur nom l'indique, ils servent à provisionner les dépenses inscrites dans le budget prévisionnel : entretien courant, salaires, honoraires du syndic, etc. La loi prévoit par défaut une exigibilité trimestrielle, le premier jour de chaque trimestre, mais l'Assemblée Générale peut opter pour une autre périodicité, par exemple mensuelle, pour lisser l'effort financier des copropriétaires.
Lorsque des travaux importants qui n'entrent pas dans l'entretien courant sont envisagés (un ravalement de façade, la réfection de la toiture, l'installation d'un ascenseur), ils ne font pas partie du budget prévisionnel. Ces dépenses doivent faire l'objet d'une décision spécifique de l'Assemblée Générale, généralement sur la base de plusieurs devis. Une fois les travaux votés et l'échéancier de paiement approuvé, le syndic procède à des appels de fonds dédiés pour les financer.
Dans des situations exceptionnelles où la solidité ou la sécurité de l'immeuble est menacée (par exemple, une rupture de canalisation majeure), le syndic a le devoir d'agir sans attendre la tenue d'une Assemblée Générale. Il peut alors commander les travaux nécessaires et appeler une provision pour faire face aux premières dépenses. Il doit cependant convoquer une AG sans délai pour rendre compte de son action et faire approuver le financement définitif.
Il ne faut pas confondre les provisions (destinées à être dépensées) et les avances (qui sont des fonds de réserve).
Instauré par la loi ALUR de 2014, ce fonds est obligatoire pour la plupart des copropriétés. Il est alimenté par une cotisation annuelle qui doit représenter au minimum 5% du budget prévisionnel. L'objectif est d'anticiper le financement des gros travaux futurs et d'éviter que la copropriété ne se retrouve démunie face à des rénovations lourdes et coûteuses. Une différence majeure avec le fonds de roulement est que les sommes versées dans ce fonds de travaux sont définitivement acquises au lot. Elles ne sont donc pas remboursées par le syndicat en cas de vente.
Le déroulement d’un appel de fonds suit un processus clair et réglementé pour assurer la transparence et l’information de chaque copropriétaire. Il est essentiel de procéder à une mise à jour régulière des tantièmes et des informations de répartition afin de garantir l’exactitude des appels de fonds et d’éviter toute contestation.
C'est le syndic qui a la responsabilité d'émettre et d'envoyer les avis d'appel de fonds. La loi prévoit une périodicité par défaut trimestrielle, mais l'Assemblée Générale peut décider d'un autre rythme (mensuel, par exemple). L'envoi se fait généralement par courrier simple, mais peut être dématérialisé avec l'accord exprès du copropriétaire.
Pour être valide, l'avis d'appel de fonds doit contenir des informations précises permettant au copropriétaire de comprendre ce qu'il paie. Selon le décret du 17 mars 1967, il doit mentionner :
Les copropriétaires disposent de plusieurs moyens pour régler leurs appels de fonds. Les plus courants sont le virement bancaire et le prélèvement automatique SEPA, qui est souvent privilégié pour sa simplicité et pour éviter les retards. Le paiement par chèque reste possible, bien que moins efficace. De plus en plus de syndics proposent également un paiement en ligne via un espace copropriétaire sécurisé.
Être copropriétaire implique des droits, mais aussi des responsabilités précises envers la copropriété. Chaque copropriétaire doit veiller à l’entretien et à la réparation de sa partie privative, qu’il s’agisse de son logement, de sa cave ou de tout autre espace dont il a la jouissance exclusive. Il est également tenu de régler ses provisions et ses charges dans les délais fixés par le syndic, afin d’assurer le bon fonctionnement de l’immeuble et la réalisation des travaux nécessaires dans les parties communes.
La participation active à l’assemblée générale fait également partie des obligations de chaque copropriétaire, tout comme le respect du règlement de copropriété, qui encadre l’usage des parties communes et la vie collective. En cas de manquement à ces obligations, le syndic ou l’assemblée générale peut prendre des mesures pour rappeler à l’ordre le copropriétaire concerné. Ainsi, la bonne gestion de la copropriété repose sur l’engagement et la responsabilité de chacun de ses membres.
La régularisation des charges est une étape clé dans la gestion financière de la copropriété. À la fin de chaque exercice comptable, le syndic compare les provisions versées par les copropriétaires avec les dépenses réelles engagées pour l’entretien, les travaux et le fonctionnement de l’immeuble. Si un copropriétaire a versé plus que sa part réelle, il bénéficie d’un remboursement ; à l’inverse, si les provisions étaient insuffisantes, il doit s’acquitter du montant complémentaire.
Ce processus de régularisation garantit une répartition juste et transparente des charges entre tous les copropriétaires, en fonction des tantièmes et des quotes-parts de chacun. Les copropriétaires sont informés du détail de la régularisation et peuvent consulter les documents comptables pour vérifier les calculs effectués par le syndic. Cette étape permet d’ajuster les comptes, d’assurer l’équilibre financier de la copropriété et de renforcer la confiance dans la gestion collective de l’immeuble.
Des difficultés peuvent survenir dans la vie d’une copropriété, qu’il s’agisse d’un défaut de paiement ou d’un désaccord sur le montant demandé. La loi a prévu des procédures spécifiques pour gérer ces situations. Dans ce cadre, le syndic doit apporter une réponse claire et réglementaire aux questions ou contestations des copropriétaires concernant les appels de fonds.
Le non-paiement des charges par un ou plusieurs copropriétaires peut rapidement mettre en difficulté la trésorerie de l'immeuble. Le syndic dispose d'un arsenal de mesures pour recouvrer les sommes dues, une procédure qui s'intensifie avec le temps.
Un copropriétaire peut être en désaccord avec une décision de l'Assemblée Générale ayant approuvé des travaux et donc un appel de fonds. Il a le droit de contester cette décision devant le tribunal judiciaire. Cependant, cette action doit être intentée dans un délai de deux mois à compter de la notification du procès-verbal de l'AG. Il est crucial de noter que cette contestation ne suspend pas l'obligation de paiement : le copropriétaire doit continuer à régler les appels de fonds en attendant la décision du juge.
Lors de la vente d'un appartement, la question de la répartition des charges et des appels de fonds se pose. La règle est la suivante : le copropriétaire redevable de l'appel de fonds est celui qui est propriétaire au moment où la somme devient exigible. Les arriérés restent dus par le vendeur, tandis que les nouveaux appels émis après la signature de l'acte de vente authentique sont à la charge de l'acquéreur.
Une gestion transparente et proactive des appels de fonds est bénéfique tant pour les copropriétaires que pour la santé financière de l’immeuble. Adopter de bonnes habitudes peut prévenir bien des conflits. Il est recommandé de consulter la liste officielle des charges récupérables afin d’éviter tout litige entre propriétaire et locataire concernant la répartition des dépenses.
Loin d'être une simple contrainte administrative, l'appel de fonds est l'outil qui assure la conservation et la valorisation de votre patrimoine immobilier. Il est le reflet de la vie de la copropriété, de son entretien courant à ses projets de rénovation. Une compréhension claire de ses différents types, de son cadre légal et des procédures qui l'entourent est la première étape vers une participation active et constructive à la vie de l'immeuble.
En cas de difficulté, le dialogue et les procédures légales offrent des solutions structurées. Mais c'est avant tout par l'anticipation, la planification et une communication transparente entre le syndic et les copropriétaires que la gestion des appels de fonds devient un processus serein et efficace, au service d'un objectif commun : un immeuble bien géré et agréable à vivre.

Les avantages de la gestion locative en ligne
Quand on est investisseur locatif et qu'on souhaite consacrer son budget principalement à l’acquisition, on se tourne souvent vers la gestion autonome.
Mais pas toujours aussi simple à dire qu’à faire car cela implique de nombreuses responsabilités, tels que :
En réponse à la demande des nouveaux propriétaires bailleurs qui souhaitent optimiser leur rentabilité en gérant eux-mêmes leur activité, le secteur de l’immobilier a, depuis quelques années, évolué progressivement vers la digitalisation.
Grâce au développement d’outils en ligne, investir dans les biens locatifs devient bien plus simple et accessible qu’auparavant. Il est aujourd’hui facile de trouver des logiciels qui permettent la gestion de ses locations en autonomie et de cette façon, optimiser son rendement locatif.
Sceptique ?
Laissez-nous vous présenter les principaux avantages des outils de gestion en ligne quand on est investisseur locatif novice ou aguerri.
Gérer un bien locatif peut paraître complexe et pas forcément à la portée de tous. Cela nécessite du temps, de l’organisation et bien évidemment des connaissances indispensables afin de rester dans la légalité.
Heureusement, si vous optez pour la digitalisation de votre gestion locative et comptable, vous n’êtes pas seul dans cette aventure.
L’outil TOMAPPART a été conçu pour vous offrir une expérience de gestion dans la simplicité et vous permettre une utilisation intuitive et sans tracas. Votre tableau de bord vous offre un aperçu de l’essentiel et seuls les onglets nécessaires ont été prévus pour faciliter au possible la gestion autonome des propriétaires bailleurs.
De plus, l’innovation du logiciel TOMAPPART vous offre une aide précieuse grâce à l’automatisation de certaines tâches courantes, telles que l’envoi automatique des quittances, l’actualisation de vos encaissements, la possibilité de mettre en place le prélèvement automatique avec vos locataires pour collecter vos loyers sans contraintes, la tenue de votre comptabilité automatisée, etc.
Pour ceux qui ne souhaitent pas déléguer leur gestion locative, les outils en ligne peuvent se révéler comme étant un concept intéressant et innovant. Le logiciel TOMAPPART permet justement le pilotage de votre gestion locative et comptable en ligne.
Quand on mandate une agence immobilière pour la gestion de ses biens locatifs, aucune visibilité ne nous est laissée, ce qui peut accroître un sentiment d’anxiété, d’avancer dans le flou avec une retenue souvent conséquente sur le loyer perçu.
Grâce à un logiciel en ligne, vous restez le pilote de votre projet de location tout en optimisant votre taux de rentabilité.
TOMAPPART est aujourd'hui le seul outil en ligne qui vous permet de gérer la locations de vos biens ET de tenir votre comptabilité depuis un même espace. Vous devenez autonome dans votre gestion locative et comptable sans pour autant que cela soit une corvée, car tout est prévu pour vous simplifier la vie!
La dématérialisation complète vous donne l’avantage de pouvoir gérer votre activité d’investisseur locatif en toute sérénité et simplement depuis votre ordinateur ou votre tablette.
Dans le cas de TOMAPPART, l’application mobile est téléchargeable gratuitement pour vous offrir une gestion sans encombre où que vous soyez et quand vous le souhaitez simplement à l’aide de votre smartphone. Aucune contrainte de temps ni de distance, vous êtes libre de vos mouvements et de vos horaires pour gérer votre patrimoine en ligne comme un pro !
L’outil en ligne devient votre alliée pour vous permettre l’accès rapide et fluide à la vision d’ensemble de votre activité immobilière. Depuis votre espace personnel, vous aurez tous les accès :
Tous les moyens utiles sont mis à disposition pour une gestion sereine en toute autonomie.
Tout le monde s’accorde à dire « le temps, c’est de l’argent ».
Il faut savoir que l’investissement locatif demande une gestion particulière et minutieuse. En effet, il ne suffit pas juste d’acheter un bien et de le mettre en location, mais bien de « gérer » tout ce qu’il y a autour :
Cette gestion administrative et juridique nécessite donc beaucoup de temps et la gestion locative demande donc un minimum d’investissement personnel.
De plus, avec la gestion locative, il faut penser bien évidemment à la gestion comptable de son activité de propriétaire bailleur qui varie selon que l’on est loueur meublé non-professionnel (LMNP) ou acquéreur à partir d’une société civile immobilière (SCI).
En conséquence, si vous rechercher l’autonomie, un outil de gestion locative seule ne fera pas l’affaire. Vous aurez besoin de faire appel à un comptable.
Gérez en autonomie son activité c’est bien, mais pouvoir s’appuyer sur un outil qui joint la simplicité d’utilisation à l’automatisation c’est mieux !
En plus de limiter le budget prévu à la gestion locative et comptable, avec TOMAPPART, vous faites des économies et vous êtes plus organisé et vous gagnez du temps.
Vous êtes convaincu par la gestion locative et comptable en ligne ?
Sachez que TOMAPPART vous propose l’outil professionnel tout en un adapté aux particuliers, pour la gestion locative ET comptable*.
Vous apprécierez certainement :
Vous avez la possibilité d’adapter votre budget à la formule qui répond le mieux à vos besoins. Si vous avez la curiosité de tester l’outil TOMAPPART dans un premier temps, nous vous suggérons la formule gratuite limitée pour avoir un aperçu de votre espace de gestion ainsi que quelques-unes des fonctionnalités proposées.

Quels sont les taxes à payer en LMNP ?
Un loueur en meublé professionnel (LMP) ou non professionnel (LMNP) doit s’acquitter, dans le cadre de son activité, de trois taxes perçues au profit des collectivités territoriales : la taxe foncière, la cotisation foncière des entreprises et dans certains cas, la taxe d'habitation. Malheureusement, avoir une LMNP ne se limite pas à la redevance de ces trois taxes seulement. En on compte au total 7 (8 si vous faites de la location saisonnière). Découvrez dans cet article ces trois taxes, leurs modalités de règlement ainsi que l'avantage du régime réel simplifié qui permet de déduire ces taxes des recettes perçues !
Les LMNP (locations meublées non professionnelles) sont assujetties à plusieurs taxes (en grande partie déductibles des impôts si vous choisissez le régime réel simplifié) :
La CFE et la taxe foncière sont par exemple déductibles de vos revenus de location meublés si vous choisissez le réel simplifié, profitez dès la création de votre entreprise de cet avantage fiscal en choisissant le régime fiscal qui conviendra le mieux !
La taxe foncière est un impôt local dû tous les ans par le propriétaire du bien ou l'usufruitier du logement loué meublé, au 1er janvier de l'année. Elle est calculée en fonction de la valeur locative établie par la collectivité territoriale et n'est pas récupérable auprès du locataire.
La taxe d'enlèvement des ordures ménagères, qui va de pair avec la taxe foncière, peut l'être, en l'intégrant aux charges locatives.
Modalités de règlement et échéances :
Dans votre espace particulier, votre avis sera disponible fin août pour les personnes non mensualisées et à partir de mi-septembre pour les personnes mensualisées. Au format papier, l'avis est distribué entre septembre et octobre, en fonction du choix d'adhérer au prélèvement mensuel ou pas.
Date limite de paiement par courrier : 15 octobre
Date limite de paiement en ligne : 20 octobre
À noter :
L’exonération de 2 ans, pour les constructions nouvelles, édictée par l’Article 1383 de Code Général des Impôts, est maintenue pour le loueur en meublé. Pour bénéficier de cette exonération temporaire il faut produire un imprimé fiscal à l'administration fiscale, dans un délai de 90 jours à compter de l'achèvement de la construction nouvelle.
La Contribution Économique Territoriale (CET) se compose de la Contribution sur la Valeur Ajoutée des Entreprises et de La fait partie, avec la Contribution sur la Valeur Ajoutée des Entreprises, de la Contribution Économique Territoriale (CET).
La CFE est un impôt local destiné à remplacer la taxe professionnelle.
Les LMNP en sont redevables, chaque année pour l'année civile entière par le loueur en meublée non professionnel qui exerce l'activité au 1er janvier (qu'ils soient imposés au régime micro-BIC ou au régime Réel).
Modalités de règlement et échéances :
La CFE se paie par virement sur le site impots.gouv.fr avant le 15 décembre de l'année ou par prélèvement annuel fin décembre (adhésion avant le 30 novembre).
Pour la première année d'activité de location meublée, les loueurs en meublé sont exonérés de cette taxe (sauf si début d'activité le 01/01 de l'année). Elle peut remplacer le paiement de la taxe d'habitation dans le cas où vous, le propriétaire, en seriez redevable.
Date limite de paiement en ligne par virement : 15 décembre
À noter :
La loi de finances a prévu l'exonération de cotisation minimum de CFE à partir de 2019 pour tous les contribuables dont les recettes locatives seraient inférieures ou égales à 5 000 €. À l’inverse, s’ils réalisent un chiffre d’affaires hors taxes supérieur à 152 500 euros et qu’ils sont soumis à la CFE dans les conditions de droit commun, les loueurs en meublés sont assujettis à la CVAE. Si vous êtes éligible à cette taxe, n’oubliez pas de souscrire à la déclaration n°1330-CVAE (par voie dématérialisée depuis votre espace sur le site des impôts) ou de servir le cadre CVAE du tableau 2033-E ou 2059-E (pour certains loueurs mono-établissement) de votre liasse fiscale.
La taxe d'habitation sur la résidence principale a été supprimée pour tous depuis le 01 janvier 2023.
Elle est maintenue pour les personnes occupant un bien immobilier (local meublé affecté à l'habitation) au 1er janvier de l'année et qui n'est pas destinée à la résidence principale.
Le propriétaire qui loue un bien en location meublée saisonnière sera redevable de la taxe d'habitation, s'il n'a pas mis en place un mandat de gestion par le biais d'une agence.
En cas d'absence de locataire au 1er janvier, le propriétaire devra prouver à l'administration que le bien était bien disponible à la location, qu'il n'y avait pas de locataire à cette date et qu'il n'avait pas l'intention de l'utiliser à titre personnel. Seule la mise en place d'un mandat de gestion avec une agence de gestion locative constituera une preuve suffisante vis-à-vis de l'Administration fiscale.
Si vous payez déjà la CFE (pour le bien), vous êtes normalement exonéré de la taxe d'habitation pour ce bien en vertu de l'article 1407 II du Code Général des Impôts, tant que celui-ci ne constitue pas votre habitation personnelle.
Cependant, si le propriétaire met le bien à sa disposition au cours de l'année, il pourra être redevable de la taxe d'habitation si aucun locataire n'est présent dans le logement au 1er janvier.
Modalités de règlement de la taxe d'habitation et échéances :
Date limite d'adhésion au prélèvement à échéance : 30 novembre
Date limite de paiement par courrier : 15 novembre
Date limite de paiement en ligne : 20 novembre
La taxe sur la valeur ajoutée (TVA) est un impôt sur la consommation. En principe, les loueurs en meublés ne sont pas assujettis à la TVA.
En revanche, cette exonération ne s’applique pas dès lors que l’activité devient professionnelle. Il est possible que vous soyez assujettis si le logement loué se trouve dans une résidence de tourisme, étudiante ou senior, et qu’il y a un bail commercial entre le loueur et l’exploitant du bien (plus d’informations sur le site des impôts)
La TVA due est calculée en N+1 lors de l’établissement de la liasse fiscale de l'année N, et doit être liquidée la première semaine du mois de mai N+1.
Le calcul de la TVA peut faire également ressortir un crédit, qui pourra être remboursé ou non par l’état.
Les impôts sur le revenu sont des impôts qui concernent les revenus, les bénéfices et les gains en capital. Vos revenus locatifs sont évidemment soumis à l’impôt sur le revenu. Ils sont établis sur les revenus effectifs ou présumés des personnes physiques, ménages, sociétés et institutions sans but lucratif au service des ménages.
Sous condition que l’activité soit bénéficiaire sur l’année, il y a un impôt sur le revenu à payer, que l’exploitant soit un LMNP ou un LMP.
Ce dernier sera soumis au taux marginal d’impôt du foyer fiscal.
Concernant le paiement, le prélèvement à la source ne se faisant que sur les traitements et salaires, il n’est pas possible d’être prélevé à la source pour cette activité. En revanche, il est possible sur l’espace personnel impôts.gouv d’anticiper l’impôt sur le revenu via des acomptes, en créant un acompte en fonction du bénéfice mensuel de votre activité. L’espace calculera alors automatiquement l’impôt à payer par mois.
Vos recettes issues de la location meublée ne seront par contre pas imposées, si vous louez une partie de votre habitation à la chambre et que vous êtes dans une des deux situations suivantes :
Pour plus d’information sur cette exonération (peu connue), vous pouvez consulter le site officiel des impôts.
Les prélèvements sociaux sont des taxes obligatoirement perçues sur certains revenus encaissés par les personnes domiciliées en France ou hors de France. Sous condition que l’activité soit bénéficiaire sur l’année, Vos revenus issus de la location meublée seront également soumis aux prélèvements sociaux, en plus de l’impôt sur le revenu.
Ces derniers sont soumis à un taux global de 17,2 % sur le bénéfice de l’activité. En voici la décomposition :
De la même façon que l’impôt sur le revenu, lorsqu’on rentre le bénéfice mensuel de l’activité, l’acompte pour les prélèvements sociaux se créé.
Les cotisations sont dues par tout loueur en meublé professionnel. Elles sont calculées en fonction du bénéfice dégagée par l’activité, et une cotisation de 1 145 € minimale est due, même si l’activité est en déficit.
Le calcul des cotisations se fait lors de l’établissement de la liasse fiscale de l’année, les provisions de ces cotisations sont incluses dans l’établissement de la liasse.
Les propriétaires de gîtes, chambres d'hôtes et résidences secondaires mettant leurs biens en location saisonnière doivent désormais payer la SACEM (droits d'auteur à la Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique), et ce quelle que soit la plateforme (Airbnb, Abritel, Booking...) utilisée par le loueur.
À titre d'information, les droits d’auteur ne sont ni un impôt, ni une taxe, il s'agit d'une rémunération collectée par la SACEM pour l’auteur, ou le compositeur qui ne perçoivent pas de salaire pour leur travail de création.
La Sacem demande aux propriétaires de locations saisonnières de payer la somme de 223,97 € TTC « s'ils mettent une télévision, une radio, un lecteur CD... à disposition de leurs clients afin de rendre leur séjour plus agréable ». Il s'agit du montant de la redevance fixe pour les hébergements de tourisme. Ce forfait de droits est entièrement déductible des recettes de location meublée.
Si vous êtes concernés par le paiement de ce forfait de droits d'auteur, la Sacem vous a peut-être déjà contacté directement. Si ce n'est pas le cas, vous pouvez aussi vous rendre directement sur leur site afin de vous déclarer et ainsi bénéficier d'une réduction de 20% sur le forfait de 223,97€.
Bon à savoir
Bien que ces taxes puissent alerter les loueurs en meublé, il faut savoir que la plupart sont déductibles des recettes issues de la location si le propriétaire a choisi le régime réel simplifié pour déclarer ses revenus de location meublée. En effet, c'est le cas notamment pour la CFE, la taxe foncière et les cotisations sociales (valables uniquement pour les LMP).

Quel bail pour quelle location ?
Il existe plusieurs types de contrats locatifs parmi lesquelles l'investisseur en LMNP pourra faire un choix en fonction de ses besoins et de la localisation du bien acquis.
Ce type de bail s’adresse aux locataires qui comptent louer votre bien en résidence principale. La durée de location prévue dans ce cas est de 12 mois. Si aucune des parties n’a donné congé, à l’expiration du bail, le contrat est reconduit tacitement pour un an. Pour des étudiants, le bail sera quant à lui d’une durée de 9 mois. Il faudra veiller à anticiper la vacance locative pour ne pas fausser le calcul votre taux de rentabilité (l’application gratuite Rent'Immo calcule en quelques secondes votre taux de rentabilité en tenant compte de tous les facteurs nécessaires : AppStore ou GooglePlay).
Depuis le 1er août 2015, les contrats de location à titre de résidence principale pour des logements meublés, éventuellement loués en colocation (uniquement s’il s’agit d’un contrat unique), doivent être conformes au bail type défini par le décret du 29 mai 2015.
Le bail type contient les clauses essentielles et obligatoires qui doivent être insérées dans le contrat de location que nous vous énumérons ci-après.
Certaines clauses doivent être mentionnées dans le bail :
Dans les zones tendues, où un encadrement de l’évolution des loyers s’applique, le bail doit mentionner :
En complément, dans les zones d'encadrement expérimental des loyers, les baux doivent mentionner :
Lorsque le bail est conclu avec le concours d’une personne mandatée et rémunérée, il doit mentionner, à peine de nullité :
Certaines clauses sont interdites. Même si elles figurent dans le contrat, elles sont considérées comme nulles et non écrites. C'est notamment le cas de toute clause qui :
Le montant du dépôt de garantie qui peut être demandé par le bailleur est limité à deux mois de loyer en principal.
Le propriétaire peut demander la caution d'un tiers (notamment la garantie Visale), si c'est un particulier ou une société civile familiale et s'il n’a pas souscrit une assurance ou une garantie couvrant les risques d'impayés.
Si le locataire est étudiant ou apprenti, le propriétaire, quel qu'il soit, est autorisé à cumuler les garanties (cautionnement et assurance).
La personne physique signe l'acte de cautionnement. Ce dernier doit faire apparaître les informations suivantes :
Pour rédiger votre bail vous pouvez vous appuyer sur le modèle en ligne disponible sur le site du Service Public.
Pour les baux conclus depuis le 1er août 2015, une notice d’information relative aux droits et aux obligations des locataires et des bailleurs, ainsi qu’aux voies de conciliation et de recours qui leur sont ouvertes pour régler leurs litiges, doit être annexée au bail (arrêté du 29.5.15).
Il s'agit d'un document important qui décrit l'état du logement. Il doit être établi de manière très précise dans la mesure où c'est en comparant l'état des lieux dressé à l'arrivée et à la sortie du locataire que le propriétaire pourra demander la réparation de certains éléments détériorés ou refuser le retour de la caution pour le faire lui-même.
Le locataire et le propriétaire doivent ensemble constater par écrit l'état des lieux, lors de la remise des clés et au moment de leur restitution. Ils peuvent éventuellement faire appel à un professionnel pour sa rédaction. Dans ce cas, pour l'état des lieux d'entrée uniquement, une part des frais peut être à la charge du locataire. Le montant demandé au locataire ne peut pas excéder un plafond réglementaire et ne peut être supérieur à celui du propriétaire. Pour être valable, l'état des lieux doit être signé par les deux parties. Pour l’établissement de l’état des lieux de sortie, aucun frais ne peut être mis à la charge du locataire sauf en cas de désaccord et de recours à un commissaire de justice.
Si l'une des parties refuse de dresser un état des lieux contradictoire, l'autre peut faire appel à un commissaire de justice. Le coût de l’intervention est alors partagé entre le locataire et le propriétaire.
À l’entrée dans le logement, le locataire peut demander à compléter l'état des lieux dans un délai de dix jours. Pour l’état des éléments de chauffage, ce complément peut intervenir pendant le premier mois de la période de chauffe.
Vous pouvez accéder à tous les modèles de baux disponibles ici.
Ces documents signés par les parties sont joints au contrat. Ils listent les meubles mis à la disposition du locataire et en décrit l'état. Il doit être le plus précis possible. Il permettra au propriétaire de prouver que les meubles en question sont sa propriété. Il permettra au locataire d'exiger le bon fonctionnement des éléments d'équipement qui lui ont été fournis en état de marche. Le propriétaire pourra, au départ du locataire, lui demander réparation si certains meubles ont été détériorés.
L'attestation d'assurance contre les risques locatifs doit être transmise au bailleur lors de la souscription du contrat et chaque année.
Il comprend :
Si l'immeuble est en copropriété, le bailleur doit transmettre au locataire les extraits du règlement de copropriété concernant la destination de l'immeuble, la jouissance et l'usage des parties privatives et communes, ainsi que le nombre de millièmes que représente le logement dans chaque catégorie de charges.
Il existe également un autre type de bail dit de "mobilité", dont la durée est obligatoirement comprise entre 1 et 6 mois.
Si le bien immobilier est situé dans une zone touristique ou une grande ville, il peut être intéressant de le louer pour de courtes périodes (quelques jours à quelques semaines) à des touristes ou à des voyageurs d'affaires. Les investisseurs locatifs en LMNP peuvent opter pour :
Le contrat de location saisonnière n'est pas obligatoirement un contrat écrit.
Cependant, un contrat écrit permettra de préciser les conditions de location saisonnière et d'occupation des locaux :
Attention, la loi prévoit une réglementation particulière lorsque le bien est situé dans une ville de plus de 200 000 habitants : une autorisation de changement d’usage est nécessaire sauf s'il s'agit de la résidence principale du propriétaire-bailleur, c’est-à-dire qu’il l’occupe 8 mois par an.
Le propriétaire-bailleur qui souhaite défiscaliser peut préférer l'investissement locatif en résidence-service en signant un contrat commercial avec un exploitant.
Les résidence-services sont des immeubles souvent neufs dont les appartements sont livrés équipés. Ils sont proposés à une clientèle spécifique :
Pour être défini de résidence de service, il faut respecter au minimum trois des quatre critères suivants :
Enfin, la résidence doit être exploitée par un gestionnaire, il va prendre en charge toutes les prestations de service. Il vous garantira également votre loyer via un bail commercial et prendra à sa charge la recherche du locataire, la rédaction du bail, la rédaction de l’état des lieux, la relation avec le locataire.
Cela vous permet de connaître parfaitement la rentabilité de votre bien et de déléguer sa gestion. Toutes ces prestations ainsi que la garantie de loyer représentent un coût qui diminuera de ce fait la rentabilité de votre investissement.
Néanmoins, il faut connaître les potentiels risques de ce type de gestion. En effet, que se passe-t-il si le gestionnaire ne parvient pas à louer les appartements ? Les difficultés du gestionnaire sont souvent répercutées sur l’investisseur avec une renégociation du loyer à la baisse et surtout une revente difficile.
Par conséquent, même si le bail commercial procure une certaine garantie, il est impératif de se montrer très sélectif sur l’emplacement de la résidence. Une bonne localisation permet une location facile pour le gestionnaire, qui pourra ainsi assurer le versement des loyers sans difficulté.
Dans le cas où vous auriez une question spécifique dans le cadre de la mise en location de votre bien meublé, vous pouvez vous adressez à l’ADIL.
Les missions des ADIL couvrent notamment les services au public, le conseil d’ordre juridique, financier et fiscal et dispose notamment d’un rôle de sensibilisation et de formation.

La location meublée non professionnelle, qu’est-ce que c’est ?
Lorsqu'on souhaite investir en location meublée, ou passer de la location vide au meublé, la question de la définition d'un bien meublé se pose souvent.
Selon le site service-public : « Pour être considéré comme meublé, un logement mis en location avec un bail d'habitation (y compris bail mobilité) doit comporter au minimum certains meubles. »
Lorsque vous louez votre bien en LMNP, il doit être habitable immédiatement par votre locataire. Il doit pouvoir emménager en apportant seulement ses effets personnels. Il est important de prendre en compte le fait qu'un appartement confortable vous permettra de percevoir des revenus de location supérieurs à ceux d'un appartement peu équipé.
Meubler votre bien vous permet de le louer 20 % plus cher en moyenne qu'un bien vide.
La rentabilité brute de votre bien sera également supérieure s'il est loué meublé plutôt que vide, de par des loyers perçus plus importants.
La rentabilité nette, prenant en compte l'imposition sur vos revenus, sera également bien supérieure avec un bien loué meublé.
Grâce aux mesures fiscales très avantageuses liées à l'activité de location meublée, vos impôts seront fortement réduits et la rentabilité de votre bien maximisée.
Cet avantage se vérifie quel que soit le type de locataire et le bail signé. Vous bénéficiez de la flexibilité dans le choix de votre locataire (location meublée à un étudiant, location à un salarié expatrié, location d'un meublé de tourisme...)
Pour débuter votre activité, vous devez effectuer différentes démarches et formalités, telles que déclarer votre début d'activité de loueur en meublé afin d'obtenir un numéro SIRET. Cette identification vous sera demandée par le centre des impôts lors du dépôt de votre déclaration 2031.
La loi prévoit 2 conditions impératives pour obtenir le statut de location meublée non professionnelle :
Bon à savoir :
Les autres revenus d’activité correspondent aux gains du foyer fiscal soumis à l’impôt sur le revenu en France dans les catégories suivantes :
Le statut LMNP est encadré par des normes très précises auxquelles il sera important de se conformer :
Selon le décret du 31 juillet 2015, vous pourrez louer en meublé à condition d’équiper votre logement avec au moins les éléments suivants :
Si vous ne remplissez pas les conditions d'un équipement suffisant, vous risquez la requalification de votre logement meublé en location vide.
N'hésitez pas à prévoir du matériel et du mobilier supplémentaire afin de distinguer votre logement des autres biens à louer sur le marché
En cas de dépassement du plafond fixé par les conditions ci-dessus, le loueur en meublé non professionnel devient automatiquement LMP (Loueur en Meublé Professionnel).
Ces conditions s'ajoutent aux règles qui s'appliquent à tous les propriétaires qui souhaitent louer en meublé.
En tant que LMNP, le propriétaire-bailleur a accès à deux régimes fiscaux pour déclarer ses revenus aux impôts : le réel simplifié et le micro BIC.
Dans 85% des cas, le régime Réel Simplifié se présente comme le régime le plus avantageux pour faire de la LMNP. Les LMNP peuvent bénéficier de cette option fiscale et optimiser leur fiscalité.
Le réel simplifié permet de déduire de nombreux coûts : l'entretien et la réparation du logement, les frais d'assurance et de gestion, les frais de comptabilité, les intérêts d'emprunt, etc.
Le régime du LMNP au réel simplifié permet de déduire l'amortissement du matériel et des locaux ainsi que des travaux (construction, reconstruction, amélioration), si ceux-ci sont inscrits à l'actif.
Bon à savoir :
Si le loueur a acheté son logement l'année de la déclaration, il pourra déduire les frais de notaire liés à l'acquisition du logement, ainsi que les honoraires d'agence à condition de les comptabiliser l’année de la dépense. Dans le cas contraire, ils seront perdus.
L'option fiscal du réel simplifié permet de réaliser des économies d'impôt importantes : En effet, il est fréquent que le montant des charges et amortissements déductibles soit supérieur à 50% des recettes annuelles.
Cette fiscalité va augmenter considérablement la rentabilité nette en permettant aux loueurs en meublé de payer très peu (voire pas du tout) d’impôts en amortissant leur bien et en déduisant toutes les charges inhérentes à sa mise en location.
À noter :
La déclaration au réel est plus complexe que la déclaration au micro-BIC ; En effet, l’administration fiscale exige que les amortissements soient calculés par composants ; Il faut pour cela bien maîtriser les durées d’amortissement ainsi que leur proportion dans la valeur du bien immobilier. Ces calculs étant compliqués, vous gagnerez du temps et de la sérénité en vous faisant accompagner pour votre liasse fiscale.
Si les recettes du foyer fiscal issues de la location meublée sont inférieures ou égales à 77 700 € (188 700 € pour les meublés de tourisme classés), le régime par défaut est le micro-BIC.
Ce régime prévoit un abattement forfaitaire de 50 % sur les recettes annuelles de l'activité de location meublée (71 % pour les meublés de tourisme). Autrement dit le loueur est imposé dans sa tranche d'imposition sur la moitié des recettes perçues (loyers charges comprises).
Aucune déduction supplémentaire de charges ou d'amortissements n'est possible, ce qui rend ce régime moins intéressant que le régime réel simplifié.
La première démarche pour obtenir le statut de location meublée non professionnelle est d'acquérir un bien immobilier et de bien l'équiper pour le louer meublé.
Ensuite, il s’agit d’entamer la procédure obligatoire afin de s'immatriculer en ligne sur le site de l'INPI.
C’est l’option qui nécessite le moins de formalisme et qui permet à une seule et même personne de détenir le bien et d’en disposer comme elle le souhaite, dans ce cas il vous faudra :
Dans le cas où vous achetez le bien à plusieurs, c’est le régime de l’indivision qui s’applique. Pour le mettre en place il faudra remplir le formulaire FCM, à compléter en ligne sur le site de l'INPI également. Vous disposez d'un délai de 15 jours en moyenne pour vous déclarer. Vous obtiendrez finalement un numéro SIRET indispensable pour la déclaration de vos revenus aux impôts.
Pour plus d’informations sur votre régime fiscal et déclarations de revenus, retrouvez toutes les informations sur le site internet Service Public.
Vous avez reçu votre numéro de SIRET ? Vous pouvez à présent :
Bon à savoir :
Depuis le 01 janvier 2023, tous les propriétaires français, loueurs meublés inclus, doivent désormais déclarer l'occupation de leur(s) logement(s) à usage d'habitation sur l'espace "Gérer mes biens immobiliers" du site des impôts.
Dans le cas où vous débutez votre activité LMNP au régime Réel Simplifié, le fait d’avoir coché le régime Réel Simplifié lors de votre immatriculation, suffit normalement à vous enregistrer sous ce régime. Il n’est donc pas nécessaire de lever l’option. La levée d’option s’applique surtout aux loueurs meublés qui souhaitent passer d’un régime fiscal à un autre.
À noter :
Si vous déclariez vos revenus de location meublée au Micro Bic et que vous souhaitez passer au régime Réel Simplifié par la suite, vous devrez lever l’option pour ce régime au plus tard avant la date de déclaration de vos revenus de l'année fiscale concernée. La levée d’option est possible à faire en ligne depuis votre espace professionnel sur le site impot.gouv
Il est essentiel de bien déterminer la date de votre début d'activité de location meublée lorsque vous déclarez vos revenus meublés au régime du réel simplifié.
La date de début d'activité de votre location meublée non professionnelle correspond à la date d'acquisition du bien ou la date de la première dépense de l'année. Ainsi, les frais de notaire, les travaux éventuels et achats de mobiliers réalisés avant l'entrée du premier locataire pourront bien être déduits.
Attention : il ne faut pas avoir habité dans le logement pendant cette période et qu'il soit destiné à la location meublée.
Il s’agit là ni d’un achat, ni de travaux à déclarer sur le bien. La date de début d'activité correspondra à la date à laquelle le bien est mis en location.
Par exemple : Vous signez un bail de location le 10 mai pour un bien dont l’annonce de location a été publiée le 9 avril pour une location possible à compter du 17 avril. La date de mise en location meublée sera du 17 avril.
Cette date de début d'activité est importante car elle correspond à la date des premières dépenses qui pourront être déduites, dans le cadre de la déclaration LMNP ou LMP au régime réel simplifié.
Avant d'investir dans une location meublée, il faut réfléchir stratégiquement aux points suivants :
Les appartements meublés sont très recherchés par les étudiants mais également par les actifs en mission professionnelle. Dans les grandes agglomérations, les studios et les deux pièces trouveront donc très facilement preneur.
Dans les zones touristiques, ils sont également de plus en plus recherchés mais pas forcément toute l’année. La vacance locative peut avoir un impact non négligeable du point de vue de la rentabilité !
Le LMNP ancien concerne les logements meublés indépendants (par exemple un appartement dans un immeuble en copropriété ou une maison individuelle louée à des touristes) et en résidence-services (un studio dans une résidence-service pour étudiants, par exemple) déjà en exploitation.
L'investissement en logement meublé ancien a comme avantage principal le choix plus personnalisé de votre bien immobilier si vous optez pour un logement indépendant : vous pouvez choisir un bien localisé en centre-ville ou près d'une attraction touristique, avec un cachet particulier qui séduira une clientèle exigeante. S'il y a des travaux de réhabilitation ou d'aménagement à effectuer, vous pourrez les déduire en choisissant le LMNP au réel simplifié et ainsi réduire vos impôts de location meublée.
Dans le cas où vous décidez de vous orienter vers un bien ancien en résidence-services, sachez que vous aurez l'avantage d'avoir du recul sur la rentabilité réelle et les contraintes de gestion du logement, qui aura déjà été loué auparavant.
Il existe plusieurs types de contrats locatifs parmi lesquelles l'investisseur pourra faire un choix en fonction de ses besoins :
Ce choix concernera une résidence principale et s’inscrira dans le cadre d’une location dont la durée sera au minimum de 12 mois. Pour des étudiants, le bail sera quant à lui d’une durée de 9 mois. Il faudra veiller à anticiper la vacance locative pour ne pas fausser votre taux de rentabilité.
Il existe également un autre type de bail dit de "mobilité", dont la durée est obligatoirement comprise entre 1 et 10 mois.
Si le bien immobilier est situé dans une zone touristique ou une grande ville, il peut être intéressant de le louer pour de courtes périodes (quelques jours à quelques semaines) à des touristes ou à des voyageurs d'affaires. Les investisseurs locatifs en LMNP peuvent opter pour :
Vous avez à présent toutes les clés en main pour créer votre LMNP et pour bénéficier de tous les avantages fiscaux que ce statut vous permet dans le cadre de votre activité d’investisseur locatif.
Tomappart vous accompagne pour la gestion locative et comptable de vos locations en LMNP pour vous permettre de louer vos biens en toute sérénité.
N’hésitez pas à essayer notre formule gratuite pour avoir un aperçu de toutes les fonctionnalités que propose l’outil Tomappart pour une gestion autonome simplifiée.

Les étapes pour créer sa SCI
Vous disposez de plusieurs options pour créer votre SCI. Il vous est possible de réaliser la création seul mais mieux vaut demander à vous faire accompagner par un comptable ou un organisme de formalités administratives en ligne (LegalPlace, LegalStart, etc.), dans le cas où vous n’êtes pas certains de pouvoir respecter toutes les étapes de création minutieusement.
Créer une société civile immobilière (SCI) permet de constituer et gérer un patrimoine à plusieurs. Cette forme juridique apporte de la flexibilité et permet de bénéficier d’une fiscalité avantageuse, notamment dans le cadre d’une succession. En effet, les principaux avantages d’une SCI sont la facilité de gestion et la transmission du patrimoine immobilier.
La Société Civile Immobilière correspond à une personne morale. Il s’agit d’une structure juridique permettant de gérer un ou plusieurs biens et est détenue par au minimum 2 associés : il peut s’agir de 2 personnes physiques (ami, famille, etc.) ou d’une personne physique (exemple : vous) et d’une personne morale (une autre société que vous dirigez), dont les parts seront réparties à votre convenance.
Le patrimoine immobilier est détenu par la société civile immobilière et chaque associé reçoit des parts sociales proportionnelles à son apport. Avec une SCI vous gardez une perméabilité totale entre le patrimoine détenue sous votre SCI avec votre patrimoine personnel.
Concrètement, cela signifie que si votre emprunt n’est pas remboursé, vous serez tenu responsable à titre personnel du manque à payer à la banque. Cette dernière sera donc en mesure d’exiger son reste suivant le pourcentage à hauteur duquel vous détenez votre SCI.
Comme toute société, la société civile immobilière dispose de statuts, régissant son fonctionnement. Rédiger les statuts permet notamment de définir les modalités de prise de décision, à l’unanimité ou à la majorité par exemple.
Par ailleurs, les associés d’une SCI désignent un gérant, qui aura comme fonction de prendre à sa charge la gestion courante du ou des biens immobiliers détenu(s) par la société, sans avoir à engager de formalités auprès des autres associés.
La création d’une SCI se fait suivant un ordre d’étapes précis à respecter.
On peut présenter les étapes comme suit :
La rédaction des statuts est l'une des toutes premières démarches lors de la création d'une société. Plus précisément, elle intervient entre la fixation du montant du capital social et le dépôt du capital social. C'est la signature des statuts qui permet à la société d'être juridiquement constituée. Cela correspond à un contrat rédigé entre les associés pour déterminer le rôle de chacun au sein de la SCI, les pourcentages répartis entre chacun, la façon dont sera gérer la trésorerie de la future SCI, etc.
Une fois rédigés, les statuts sont déposés au greffe du tribunal de commerce et sont donc publics. C’est pourquoi il est important de les constituer avec précision, il est souvent recommandé de se faire accompagner par un comptable pour la réalisation de vos statuts.
À savoir que la rédaction des statuts doit obligatoirement impliquer les mentions qui suivent :
Selon la forme juridique de votre société, des informations complémentaires peuvent être requises pour la rédaction de vos statuts, telles que :
Dans certains cas, il est nécessaire d'ajouter certains documents aux statuts. Par exemple, pour une SARL ou une SA, il est obligatoire de fournir le rapport du commissaire aux apports lorsque des apports en nature dépassant certains seuils sont réalisés pour la création.
Enfin, il est important de noter que les statuts sont nécessairement formalisés par un écrit qui doit être signé, de manière manuscrite par l’ensemble des partis participants à la création de la société (associé(s) ou actionnaire(s)).
Le régime de la SCI se caractérise par un certain nombre d’éléments :
Dans les 2 cas, votre choix correspondra à un régime simplifié, il n’y aura pas d’intérêt pour vous à opter pour le régime réel (cela deviendra obligatoire dans le cas où votre SCI génère un grand chiffre d’affaire). Il n’y a pas non plus d’intérêt à opter pour la TVA si votre activité consistera à détenir des biens locatifs destinés à des particuliers car il vous sera impossible ni de la déduire ni de la collecter (exception faite de certains programme). Néanmoins, si vous investissez dans du neuf et envisagez la location professionnelle où les locataires seront eux-mêmes assujettis à la TVA, vous serez en mesure de la collecter.
Le capital social peut être déposé par chèque bancaire (provenant d'une banque domiciliée en France), virement bancaire ou encore espèces. Ce capital ne correspond pas à un montant devant être libéré auprès d’une banque, par ailleurs, il est recommandé de choisir un montant d’une valeur relativement faible (exemple : 100€) afin que vous soyez en mesure de le verser si besoin, ou le libérer (comme dans le cas où vous décidez d’opter à l’impôt sur les sociétés à 15%).
Le dépôt du capital social doit être fait sur un compte bloqué auprès d'un établissement de crédit ou d’un notaire. En revanche, il ne peut pas être effectué dans un établissement de paiement.
Les fonds seront disponibles après l'immatriculation de la société au registre du commerce et des sociétés (RCS) et au registre national des entreprises (RNE).
On dit que le capital social est mis sous séquestre.
À savoir : Le dépôt du capital social auprès de la Caisse des dépôts n'est plus possible depuis le 1er juin 2021. Vous pouvez récupérer le capital déposé avant cette date en suivant la procédure indiquée sur le site de la Caisse des dépôts.
Cela correspond à la publication dans un des journaux d’annonces légales du département où vous avez créé votre SCI le récapitulatif de votre nouvelle création.
Une fois que les statuts signés par les associé(s) ou actionnaire(s), votre entreprise a une existence juridique. Vous êtes alors tenu de rendre votre démarche publique en procédant à :
Le tarif de publication dépend de la forme juridique de la société et du département dans lequel l'annonce est publiée. Le montant peut varier d’un journal à un autre, n’hésitez pas à en contacter plusieurs si vous souhaitez opter pour le moins cher.
Tous les documents qui résulteront des étapes précédentes seront à transmettre au greffe du tribunal de commerce, avec notamment :
Lorsque toutes ces étapes seront finalisées vous obtiendrez votre extrait de KBIS. Veillez à prévoir la mention de votre nouvelle SCI apposée sur votre boîte aux lettres de manière à ce que vous soyez en mesure de recevoir vos documents de la part du greffe.
À présent, vous pourrez commencer votre activité d’investisseur immobilier avec votre SCI. Afin d’être gérés par la SCI, le bien doit être rapporté à la société. En conséquence, les associés ne sont pas eux-mêmes propriétaires du bien car c’est la SCI qui en détient la propriété.

Comment calculer un rendement immobilier
L’investissement immobilier fait partie des investissements préférés des Français. L’immobilier est considéré par beaucoup comme un investissement sécurisé (en France) malgré les différentes crises économiques que nous avons connues.
Cependant, il est important de pouvoir calculer un rendement immobilier au plus proche de la réalité pour éviter les mauvaises surprises. Voyons dans cet article comment le calculer.
Peu importe l’investissement dans lequel vous vous lancez, il est important de se décider en toute connaissance de cause. Il s’agira donc de déterminer avec le plus de précision possible : ses dépenses, ses recettes, ses risques et voire même ses contraintes.
Il ne faut pas oublier que tout investissement correspond à un risque et il est naturel de chercher à minimiser le risque au maximum. En ce qui concerne l’investissement immobilier, le moyen connu pour minimiser les risques, c’est de calculer le rendement d’un investissement potentiel.
Admettons que vous avez le bien qui correspond à votre projet d’investissement locatif, avant de s’engager dans un achat, il faudra s’assurer du taux de rentabilité de ce dernier. Pour ce faire, Il sera nécessaire de commencer par calculer son coût global d’acquisition, puis estimer le chiffre d’affaire annuel (la recette de ce dernier). Par la suite, on calculera les charges annuelles. Cette succession d’étape nous permettra de calculer le rendement brut du bien, puis son rendement net. Enfin, nous pourrons calculer le cashflow, c’est-à-dire la trésorerie qu’il resterait.
Il est relativement simple à calculer en fonction du type de bien que vous projetiez d’acquérir. Généralement il s’agit du coût du bien en lui-même, le coût des travaux le cas échéant et les frais de notaires associés. Si le bien sera loué en meublé, on pourra y ajouter les achats des différents mobiliers.
On peut résumer le coût global d’acquisition par :
Coût global = prix du bien + honoraires notaire + coût des travaux + coût des mobiliers
Le coût d’acquisition n’est pas un indicateur en lui-même, mais il est important de noter qu’il sera supérieur au coût négocié avec le propriétaire vendeur. En effet, on estime en moyenne que le coût global d’acquisition est entre 10% à 15% plus élevé que le montant du bien. Il est donc à prendre en compte lors de vos négociations.
Lorsqu’on propose un bien à la location, le service vendu est généralement unique : la mise à disposition d’un bien en contrepartie. Cela nous facilite grandement le calcul du chiffre d’affaire.
La formule du chiffre d’affaire est la suivante :
Chiffre d’affaire (annuel) = montant du loyer (annuel) x 12
Vous pouvez bien évidemment adapter la formule si vous louez au trimestre, semestre ou à l’année.
Le coût d’acquisition du bien ainsi que le chiffre d’affaire annuel nous permettent de calculer la rentabilité d’un bien.
Il s’agit du ratio suivant (qu’on ramènera en pourcentage) :
Rentabilité brute = (C.A. / Coût d’acquisition) * 100
La rentabilité brute est un indicateur très important à prendre en compte lors de votre recherche d’un bien. Elle est le premier indicateur à calculer et vous fera gagner du temps lors de vos recherches. Si le taux de la rentabilité brute calculé est trop faible (<6%), alors il sera préférable de reprendre ses recherches pour se tourner vers un autre bien.
En moyenne, il convient de dire qu’un taux de rentabilité brute situé entre 8% et 12% correspond à un taux intéressant pour investir. Cependant, nous vous déconseillons fortement d’investir dans un bien dont le taux de rentabilité serait inférieur à 6%. En dessous de ce pourcentage, il ne sera pas évident (mais pas impossible) de s’assurer un rendement net intéressant.
Pour estimer ses charges annuelles le plus justement possible, il sera important de prévoir des estimations au plus proche de la réalité. Dans le cas contraire, le taux calculé risquerait d'être faussé.
Parmi les charges annuelles, on pourra recenser :
L’ensemble de ces charges nous permettrons d’estimer le montant total des charges relatif à l’acquisition de ce bien. Il s’agit de charges fixes et incompressible.
Nous avons désormais toutes les variables pour calculer notre rentabilité nette. Mais avant cela, on peut calculer le profit lié à l’investissement, cela correspond finalement au bénéfice annuel du bien en question :
Bénéfice = C.A. - Charges annuelles
Enfin, nous pouvons calculer notre rentabilité nette :
Rentabilité net = (bénéfices (annuel) / coût d’acquisition) * 100
On considère qu’un investissement immobilier est intéressant si le rendement net est supérieur à 4%. Cependant, certains investisseurs arrivent à avoir des biens immobiliers avec des rendements allant jusqu’à 20% !
Beaucoup d’investisseurs immobiliers se basent également sur le Cash-flow avant d’investir en immobilier. Mais comment se diffère-t-il de la rentabilité nette ?
D’après le Larousse, le Cash-flow désigne la marge brute d’autofinancement. Cela reviendrait à mesurer si le bien peut « s’autofinancer » lui-même ou non.
Le cash-flow ne prend pas en considération le coût d’acquisition, mais seulement les flux de trésorerie sur une année. Il n’a de sens que s’il y a un crédit à rembourser, car le capital du crédit n’est pas une charge en lui-même. Cependant, s’il n’y a pas de crédit, le cash-flow correspond simplement au bénéfice annuel.
La formule à appliquer pour estimer son cash-flow est la suivante :
Cash-flow (annuel) = bénéfices (annuel) - montant du capital du crédit (s’il y en a un)
Note : il est important de prendre en compte que si le cash-flow est négatif, cela signifiera que votre investissement vous fait perdre de l’argent.
Prenons un exemple concret afin de se faire une idée sur la viabilité d’un investissement immobilier.
Dans notre exemple, nous avons les éléments suivants :
Le coût d’acquisition est de :
Coût d’acquisition : 137,000 + 13,015 + 4,600 = 154,615 €
Le chiffre d’affaire annuel est de :
C.A. = 750 * 12 = 9,000 €
La rentabilité brute est donc de :
Rentabilité brute = 9,000 / 154,615 = 5,82 %
5,82% reste tout de même un ratio intéressant, tout dépendra du rendement net.
Les charges correspondent à :
Charges annuelles = (100 * 12) + 500 + 150 + 800 = 2,650 €
Ce qui permet de calculer le bénéfice :
Bénéfice = 9,000 - 2,650 = 6,350 €
Et pour finir, le rendement net :
Rentabilité nette = 6,350 / 154,615 = 4,10 %
Une rentabilité nette à 4,10% est un bon rendement d’investissement. Cela signifie que pour 100€ investi, nous récupérons chaque année 4,10€. Autrement dit, la somme investie dans l'acquisition de ce bien sera rentabilisée au bout de 25 ans (sans prendre en compte le fait que la valeur du bien aura certainement augmenté entre temps).
N’hésitez pas à nous solliciter si vous avez la moindre question au sujet du calcul de la rentabilité du bien qui vous intéresserait, nous sommes là pour vous accompagner.