Top outils digital gestion immobilière – Comparaison 2025

Publié le 26 October 2025

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Gérer un bien immobilier demande souvent de jongler avec de nombreux outils et une multitude de tâches administratives répétitives. Entre la comptabilité, le suivi des loyers et la gestion des documents, les propriétaires cherchent de plus en plus des solutions qui rendent tout cela plus simple et plus fluide. Des plateformes innovantes promettent aujourd’hui de centraliser, d’automatiser ou même de simplifier chaque étape de la gestion locative. Comment faire le bon choix pour gagner du temps et garder le contrôle sur ses finances et ses locataires ? Découvrir les différentes approches et avantages de chaque solution peut surprendre. Certaines mettent en avant l’automatisation poussée et la comptabilité sans saisie alors que d’autres misent sur l’accompagnement humain ou la flexibilité des modules. Il existe des outils pour tous les profils et toutes les tailles de patrimoine. Lequel répondra vraiment à vos besoins ?


Table des matières


tomappart

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En un coup d’œil

Tomappart est une plateforme SaaS pensée pour simplifier la gestion locative et la comptabilité des SCI et des LMNP. Intuitive et 100 % digitale, elle centralise suivi des loyers, comptabilité automatisée et opérations bancaires pour vous rendre réellement autonome. Idéale si vous voulez gagner du temps tout en conservant une visibilité financière claire et précise.

Fonctionnalités principales

La plateforme propose un tableau de bord centralisé qui donne une vue immédiate des loyers, des échéances et des indicateurs financiers essentiels. Grâce à une catégorisation intelligente des transactions bancaires via IA, Tomappart classe automatiquement vos opérations pour alimenter la comptabilité. Celle-ci est automatisée : génération de bilan, compte de résultat et liasse fiscale sont pris en charge. Côté gestion locative, le suivi des loyers, la gestion des dépôts de garantie et la génération automatique de quittances sont intégrés. Enfin, les prélèvements SEPA automatisés facilitent l’encaissement et la gestion des paiements récurrents.

Avantages

  • Interface intuitive adaptée à tous les profils : L’ergonomie facilite la prise en main pour les débutants tout en restant efficace pour les utilisateurs expérimentés.
  • Automatisation avancée de la comptabilité et de la gestion locative : Les tâches répétitives sont réduites, ce qui diminue le risque d’erreurs et accélère le traitement des écritures.
  • Centralisation de toutes les données dans un seul espace : Vous retrouvez loyers, comptes et documents au même endroit, ce qui simplifie le pilotage de votre patrimoine.
  • Solutions automatisées pour les opérations bancaires et la collecte des loyers : Le SEPA automatique et la catégorisation IA réduisent les relances et les saisies manuelles.
  • Tarification transparente et flexible : Les offres claires permettent d’anticiper les coûts et d’adapter l’abonnement à votre parc.

Pour qui

Tomappart s’adresse aux propriétaires, gestionnaires immobiliers et investisseurs en SCI ou LMNP qui recherchent une solution digitale tout-en-un. Que vous gériez quelques biens ou un parc plus conséquent, la plateforme convient à ceux qui veulent déléguer les tâches chronophages sans perdre le contrôle comptable. Vous cherchez autonomie et scalabilité ? C’est pour vous.

Proposition de valeur unique

Tomappart combine gestion locative et comptabilité automatisée dans une seule interface cohérente — c’est sa force majeure. La vraie valeur ajoutée réside dans l’enchaînement fluide entre catégorisation IA des mouvements bancaires, automatisation des écritures et production des documents fiscaux (bilan, compte de résultat, liasse). Le résultat : des clôtures comptables plus rapides et des obligations fiscales traitées sans ressaisies. Les choix de conception privilégient la simplicité et la fiabilité plutôt que la personnalisation extrême : un compromis volontaire pour garantir une plateforme stable et standardisée. Cela signifie aussi moins de configurations à réaliser, donc moins d’erreurs. Oui, il y a des limites de personnalisation; mais ce sont des choix de conception pensés pour sécuriser les processus essentiels.

Cas d’utilisation réel

Imaginez un propriétaire LMNP qui possède plusieurs appartements : il connecte ses comptes bancaires, la plateforme classe automatiquement les loyers et charges, le SEPA encaisse les paiements et la comptabilité génère le bilan annuel et la liasse fiscale en quelques clics. Résultat : gain de temps, réduction des erreurs et visibilité consolidée sur la performance locative.

Tarification

À partir de 17,99€ par mois par bien supplémentaire jusqu’à 3, puis 11,99€ au-delà, ou une offre annuelle à partir de 14,99€ par bien supplémentaire, avec différentes options d’abonnement.

Site web : https://tomappart.com


bailfacile

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À première vue

bailfacile se présente comme une solution en ligne claire et pragmatique pour les propriétaires souhaitant gérer leurs loyers sans se perdre dans la paperasse. En quelques minutes par mois, la plateforme automatise les tâches récurrentes, centralise les documents et facilite la communication avec les locataires. Son positionnement est pratique : gain de temps tangible et conformité juridique intégrée. Si vous recherchez simplicité et automatisation, bailfacile mérite une attention sérieuse.

Fonctionnalités principales

La plateforme offre une gestion locative en ligne complète : génération automatique de quittances, révision de loyer programmée, signature électronique des baux et échanges sécurisés avec les locataires. Elle suit financièrement loyers, prêts, assurances et dépenses — récurrentes ou ponctuelles — et propose des modèles juridiques pré-remplis et personnalisables. Les alertes intelligentes rappellent les échéances et la solution supporte plusieurs types de baux (logement simple, colocation, gestion multi-biens, usage professionnel). Bref : tout l’essentiel pour piloter un parc locatif, centralisé et automatisé.

Avantages

  • L’interface est conviviale et simple à prendre en main, ce qui réduit le temps d’adoption pour un propriétaire non expert.
  • L’automatisation des tâches récurrentes permet de gagner un temps considérable sur la gestion quotidienne des loyers et des relances.
  • Les modèles de documents juridiques sont complets et prêt-à-l’emploi, évitant des erreurs rédactionnelles coûteuses.
  • La signature électronique sécurise et accélère les procédures de signature sans déplacement.
  • La tarification est abordable, à partir de 9,99 € par mois, ce qui convient aux petits portefeuilles.
  • Le support client est disponible 7 jours sur 7, ce qui rassure en cas d’urgence administrative.

Inconvénients

  • Les options de personnalisation avancée semblent limitées, ce qui peut frustrer les gestionnaires aux besoins très spécifiques.
  • Le contenu n’inclut pas de comparatif détaillé avec d’autres solutions, rendant l’évaluation relative plus difficile pour l’utilisateur.
  • Les modalités précises de l’essai gratuit (fonctionnalités inclues ou limitations) ne sont pas décrites en détail, ce qui laisse une zone d’ombre avant l’engagement.

Pour qui

bailfacile convient particulièrement aux propriétaires individuels, aux bailleurs en LMNP ou en SCI qui cherchent une solution simple et automatisée, ainsi qu’aux petits gestionnaires de parc souhaitant réduire la charge administrative. Si vous voulez maîtriser vos baux, suivre vos flux financiers et rester conforme sans être juriste, cette solution est taillée pour vous.

Proposition de valeur unique

La force de bailfacile réside dans la combinaison d’automatisation opérationnelle et d’un kit juridique prêt à l’emploi, le tout à moindre coût. Vous obtenez une boîte à outils centralisée qui remplace des actions manuelles répétitives et limite le risque d’erreurs administratives. Simple. Efficace. Fiable.

Cas d’utilisation réel

Un propriétaire utilise bailfacile pour générer automatiquement ses contrats, envoyer des rappels de loyer programmés, suivre paiements et dépenses, et archiver les états des lieux numérisés. Résultat : moins d’heures facturables perdues sur la gestion et une vision claire des flux financiers.

Tarification

À partir de 9,99 € par mois, avec un essai gratuit de 7 jours, sans engagement.

Site web: https://bailfacile.fr


iGestionLocative

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En un coup d’œil

iGestionLocative est une solution de gestion locative en ligne pensée pour les propriétaires bailleurs et les SCI: simple, sécurisée et largement adoptée (plus de 260 000 propriétaires en 10 ans, gérant plus de 5 millions d’euros de loyers mensuels). Elle propose une formule gratuite pour démarrer et des options payantes pour débloquer des fonctions avancées. En somme : un bon équilibre entre autonomie, automatisation et rapport qualité/prix pour qui veut piloter un parc sans complexité excessive.

Fonctionnalités principales

La plateforme centralise la gestion de biens multiples, automatise la création et l’envoi de quittances de loyers, et déclenche les rappels de paiement. Elle prend en charge les documents légaux (baux, états des lieux, diagnostics) et fournit des rapports comptables intégrés pour suivre loyers et dépenses. L’interface permet d’archiver les dossiers locataires et de consulter l’historique des opérations 24/7, ce qui simplifie le suivi à distance.

Avantages

  • Utilisation accessible 24/7 : L’interface en ligne permet de gérer vos biens depuis n’importe où et à tout moment, sans installation locale.
  • Formule gratuite disponible : Vous pouvez commencer sans coût initial, ce qui est idéal pour tester le service ou pour les petits portefeuilles.
  • Gestion illimitée de logements : La plateforme accepte un nombre illimité de biens, pratique si votre parc croît avec le temps.
  • Automatisation des tâches administratives : Génération automatique des quittances et envoi de rappels réduisent le temps passé aux opérations répétitives.
  • Interface moderne et claire : L’ergonomie facilite la prise en main, même pour un propriétaire non expert en informatique.

Inconvénients

  • Fonctions avancées payantes : Certaines capacités utiles sont réservées aux abonnés payants, ce qui peut limiter l’efficacité de l’offre gratuite pour des besoins professionnels.
  • Connexion Internet indispensable : Le service étant 100 % en ligne, une connexion permanente est nécessaire pour accéder aux données et automatisations.
  • Offre gratuite limitée : La version gratuite comporte des restrictions fonctionnelles par rapport aux formules payantes, ce qui oblige parfois à migrer vers un abonnement.

Pour qui

iGestionLocative s’adresse principalement aux propriétaires bailleurs individuels et aux SCI qui souhaitent gérer leur parc en autonomie, de façon économique et sans recruter un gestionnaire externe. C’est aussi pertinent pour le bailleur qui veut automatiser les quittances et garder une traçabilité légale des documents.

Proposition de valeur unique

La force d’iGestionLocative réside dans sa combinaison d’usage gratuit accessible, d’automatisation concrète (quittances, rappels, documents légaux) et d’une adoption éprouvée (260 000 utilisateurs, 10 ans d’activité). Vous gagnez du temps et de la sérénité tout en conservant le contrôle complet de vos dossiers.

Cas d’utilisation réel

Un propriétaire multi-logements utilise iGestionLocative pour centraliser les loyers, automatiser l’envoi des quittances, vérifier les pièces des candidats et stocker les états des lieux en ligne — réduisant ainsi les déplacements et les erreurs administratives.

Tarification

Formule gratuite disponible, offres payantes à partir de 59 € par an ou 198 € à vie, avec fonctionnalités supplémentaires.

Website: https://igestionlocative.com


Lockimmo

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En un coup d’œil

Lockimmo est une solution web complète destinée aux professionnels de l’immobilier qui veulent automatiser et centraliser la gestion locative, la copropriété, les transactions et la location courte durée. La plateforme mise sur l’automatisation (rapprochements bancaires, encaissements, contrôle IBAN/BIC) et le suivi financier précis (plus de 20 indicateurs) pour gagner du temps opérationnel. En bref : un outil puissant pour les structures qui cherchent à industrialiser leurs process, avec une courbe d’apprentissage à anticiper.

Fonctionnalités principales

Lockimmo propose une suite modulaire 100% full web : gestion automatique des loyers, génération de quittances, régularisation de charges, contrats et courriers, signature électronique, états des lieux sur tablette, synchronisation bancaire et digitalisation des factures. La plateforme intègre aussi un helpdesk technique et des API pour des intégrations poussées. Côté pilotage, le suivi de la rentabilité s’appuie sur plus de 20 indicateurs permettant d’identifier rapidement la performance d’un bien ou d’un portefeuille.

Stop. Réfléchissez un instant à ce que cela change.

Automatiser les rapprochements bancaires et la saisie des factures réduit les erreurs humaines et accélère la clôture mensuelle. La conformité comptable et fiscale citée dans la fiche produit facilite la relation avec vos experts-comptables et limite les risques de non-conformité.

Avantages

  • La suite logicielle est complète et modulaire, ce qui permet de couvrir la gestion locative, la copropriété, les transactions et la courte durée dans un seul outil.
  • L’automatisation des tâches récurrentes libère du temps opérationnel et réduit les interventions manuelles sur les encaissements et les écritures.
  • L’interface intuitive et 100% full web facilite l’accès depuis n’importe quel poste sans installation locale.
  • L’intégration avec des API permet de digitaliser des flux métiers et d’interconnecter Lockimmo avec d’autres services existants.
  • Le support client réactif et l’équipe basée en France assurent une proximité utile pour des utilisateurs exigeants.

Inconvénients

  • Les informations publiques ne précisent pas les coûts ou les formules d’abonnement, ce qui complique l’évaluation budgétaire avant contact.
  • La richesse fonctionnelle peut créer une complexité d’utilisation pour des débutants en gestion immobilière ou pour des petites structures sans ressources IT.
  • En étant full web, la solution dépend entièrement d’une connexion internet stable, ce qui peut poser problème en cas d’interruption réseau.

Pour qui

Lockimmo s’adresse principalement aux agences immobilières, administrateurs de biens, syndics, conseillers et gestionnaires de patrimoine qui recherchent une gestion intégrée et automatisée pour des portefeuilles moyens à importants. Si vous visez l’efficacité opérationnelle et le pilotage financier fin, Lockimmo est pertinent. Si vous débutez seul avec peu d’actifs, l’investissement en temps pour la prise en main mérite réflexion.

Proposition de valeur unique

Lockimmo se distingue par l’association d’une couverture fonctionnelle très large et d’automatisations concrètes (banque, factures, IBAN/BIC) couplées à des indicateurs de rentabilité détaillés : l’objectif est d’industrialiser la gestion immobilière tout en offrant un pilotage chiffré.

Cas d’utilisation réel

Une agence utilise Lockimmo pour automatiser l’ensemble de ses processus locatifs : synchronisation bancaire pour conciliations automatiques, génération des quittances et relances d’impayés, et suivi de la rentabilité par bien via les indicateurs intégrés, réduisant ainsi les délais de traitement mensuels.

Tarification

Tarification : Sur demande, possibilité d’obtenir un devis ou une démo.

Website: https://lockimmo.com


ownily

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En un coup d’œil

ownily se présente comme un assistant digital tout-en-un pour propriétaires et gestionnaires : comptabilité automatisée et gestion locative réunies sur une même plateforme. La promesse tient en quelques points concrets : automatisation comptable conforme, synchronisation bancaire quotidienne via Powens, et gestion des baux et loyers avec relances automatiques. C’est une solution pratique pour qui veut réduire la paperasse et centraliser les opérations. Simple. Efficace.

Fonctionnalités principales

La solution regroupe la gestion comptable automatisée conforme aux normes légales, l’import et l’archivage des factures et justificatifs, et le suivi détaillé par bien et par associé. ownily calcule le résultat fiscal et facilite la génération des déclarations fiscales. Côté gestion locative, la plateforme gère l’édition des baux, le suivi des loyers et des relances, la gestion des charges, la signature électronique des documents, et l’accès multi-utilisateur avec droits différenciés. La synchronisation quotidienne des transactions bancaires et l’import automatique des écritures via Powens complètent le dispositif.

Avantages

  • Interface intuitive et moderne : L’ergonomie facilite la prise en main et réduit le temps d’adoption pour un propriétaire pressé.
  • Automatisation avancée : Les tâches comptables et bancaires répétitives sont prises en charge automatiquement, ce qui diminue le risque d’erreur humaine.
  • Solution tout-en-un pour SCI et LMNP : La combinaison gestion locative + comptabilité est pensée pour les statuts courants (SCI, LMNP), évitant les allers-retours entre plusieurs outils.
  • Support client 24/7 : Un accès permanent au support rassure, surtout lors des périodes fiscales critiques.
  • Période d’essai gratuite : Les tests gratuits permettent de vérifier l’adéquation avant engagement financier.

Inconvénients

  • Tarif pouvant grimper : À partir de 17 €/mois, le prix peut devenir élevé selon le nombre de biens et options nécessaires.
  • Connexion Internet requise : L’usage dépend totalement d’une connexion en ligne, ce qui complique l’accès en zones mal couvertes.
  • Complexité pour certains utilisateurs : Les propriétaires non familiers avec la gestion immobilière automatisée peuvent rencontrer une courbe d’apprentissage.

Pour qui

ownily s’adresse aux propriétaires immobiliers, gestionnaires de SCI et investisseurs en LMNP ou IS qui veulent automatiser la comptabilité, réduire la paperasserie et maîtriser la fiscalité de leurs biens. Si vous gérez plusieurs biens ou des structures collectives, la centralisation et l’automatisation vous feront gagner des heures chaque mois.

Proposition de valeur unique

La valeur d’ownily réside dans l’intégration rapprochée entre gestion locative et comptabilité conforme, avec synchronisation bancaire quotidienne (via Powens) et génération automatisée des déclarations fiscales : tout ce dont un investisseur a besoin pour suivre la rentabilité sans disperser les données.

Cas d’utilisation réel

Un gestionnaire utilise ownily pour suivre l’ensemble de ses locations, automatiser la comptabilité, générer les déclarations fiscales et gérer les loyers à distance via une plateforme centralisée — réduisant le temps consacré aux tâches administratives et le risque d’oublis.

Tarification

Tarification : À partir de 17 €/mois, avec différentes formules selon le nombre de biens et les besoins.

Website: https://ownily.fr


Qalimo

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En un coup d’œil

Qalimo est un logiciel de gestion locative conçu pour automatiser les tâches courantes des bailleurs tout en conservant un support humain réactif. La solution se présente comme une plateforme « tout-en-un » adaptée aux particuliers comme aux investisseurs professionnels, avec une période d’essai gratuite de 30 jours. En clair : vous gagnez du temps sur les relances, les quittances et le suivi comptable, tout en centralisant votre patrimoine.

Principales fonctionnalités

Qalimo centralise la gestion de votre patrimoine immobilier et automatise les tâches locatives répétitives telles que l’émission des quittances, les avis d’échéance et les relances. La plateforme gère plusieurs types de biens (résidentiel, commerciaux, colocations, garages), propose un suivi comptable et fiscal en temps réel, et intègre des protections juridiques et assurances (loyers impayés, PNO, dépannage). L’ensemble vise à offrir une visibilité permanente sur vos revenus et obligations fiscales.

Avantages

  • Interface intuitive et prise en main rapide : L’ergonomie facilite la montée en compétence, même si vous débutez dans la gestion locative.
  • Automatisation des tâches répétitives : Les envois de quittances, relances et avis d’échéance sont automatisés, ce qui réduit nettement le temps administratif.
  • Support client disponible et réactif : Un accompagnement humain accessible améliore la sécurité opérationnelle et rassure en cas de difficulté.
  • Adapté à tous types de biens et statuts fiscaux : Que vous soyez en LMNP, SCI ou en gestion de locaux commerciaux, la solution prend en charge ces configurations.
  • Gestion centralisée de portefeuilles multiples : Idéal pour suivre plusieurs biens ou copropriétés depuis un tableau de bord unique.

Inconvénients

  • Informations sur les limites d’usage peu détaillées : Le contenu fourni n’explicite pas clairement les éventuelles restrictions ou limites fonctionnelles, ce qui peut compliquer l’évaluation avant abonnement.
  • Tarification potentiellement élevée pour de petits propriétaires : Selon votre profil (petit portefeuille), le coût peut sembler important comparé à un niveau d’usage limité.
  • Visibilité des intégrations et fonctionnalités avancées limitée : Le descriptif ne détaille pas toutes les intégrations techniques ou options avancées, ce qui peut poser question pour les besoins spécifiques.

Pour qui

Qalimo s’adresse aux propriétaires et investisseurs immobiliers souhaitant automatiser et simplifier la gestion locative de leur patrimoine, du débutant à l’expert. Si vous gérez entre un appartement isolé et un parc de plusieurs immeubles, la solution s’adapte et centralise vos opérations.

Proposition de valeur unique

Qalimo combine automatisation poussée et support humain réactif : vous bénéficiez d’une plateforme digitale pour réduire la charge administrative tout en ayant un interlocuteur pour les cas complexes et la protection juridique intégrée.

Cas d’utilisation réel

Un propriétaire utilise Qalimo pour gérer ses appartements : génération automatique des contrats, envoi des quittances et relances, suivi comptable en temps réel et visibilité sur l’état du portefeuille — le tout depuis un tableau de bord unique.

Tarification

À partir de 4,90€/mois par bien pour l’investisseur (1 à 6 biens), 34,90€/mois pour le rentier (7 à 25 biens), avec options personnalisées pour plus de 25 biens.

Website: https://qalimo.fr


Rentila

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En bref

Rentila est un logiciel de gestion locative en ligne reconnu pour sa simplicité et son modèle freemium : un service de base gratuit complété par des formules payantes. Avec plus de 50 000 bailleurs inscrits, la plateforme offre un ensemble d’outils qui couvrent le suivi des loyers, la génération automatique de quittances et l’aide à la déclaration des revenus fonciers. C’est une solution pratique pour les propriétaires qui veulent digitaliser la gestion quotidienne sans complexité excessive. En bref : accessible, complet pour les besoins courants, mais limité si vous gérez un portefeuille plus important.

Fonctionnalités principales

Rentila centralise les tâches répétitives de la gestion locative : suivi des loyers et des charges, gestion comptable, automatisation des quittances et contrats, et assistance pour la déclaration des revenus fonciers. On y trouve aussi la gestion des travaux et interventions, des modèles de bail pré-remplis conformes à la législation, un outil de révision annuelle des loyers, calcul et régularisation des charges, synchronisation bancaire automatique, archivage électronique et messagerie interne entre propriétaire et locataire. Des fonctions additionnelles incluent la gestion des locations saisonnières et divers outils pratiques (modèles de lettres, carnet d’adresses, gestion des tâches et rappels).

Courts, nets, efficaces.

Avantages

  • Logiciel gratuit avec options payantes abordables : la version de base permet de tester l’outil sans engagement, tandis que les abonnements Silver et Gold restent compétitifs à partir de 4,90 € par mois (facturé annuellement).
  • Interface intuitive et simple d’utilisation : le tableau de bord est clair, ce qui permet de prendre en main la plateforme rapidement sans formation lourde.
  • Multitude d’outils couvrant toutes les étapes de la gestion locative : du bail à la régularisation des charges en passant par la comptabilité, tout est rassemblé au même endroit.
  • Hébergement sécurisé en France et conformité aux réglementations européennes : gage de confidentialité et de respect des données personnelles.
  • Automatisation des tâches répétitives : génération automatique des quittances et synchronisation bancaire réduisent sensiblement le temps administratif.

Inconvénients

  • Limitation du compte gratuit à un seul lot et deux locataires : la version gratuite est rapidement contraignante pour qui possède plusieurs biens.
  • Fonctionnalités avancées payantes : certaines fonctions utiles (gestion illimitée, outils avancés) exigent un abonnement, ce qui peut faire grimper le coût pour un petit portefeuille.
  • Pas d’application mobile indépendante : l’absence d’une app native oblige à utiliser l’interface web sur mobile, ce qui peut nuire à l’expérience en déplacement.

Pour qui

Rentila s’adresse principalement aux propriétaires individuels et aux petites agences qui recherchent une solution en ligne simple, efficace et peu coûteuse pour gérer leurs biens locatifs. Si vous êtes débutant ou gérez un nombre limité de biens, Rentila vous fera gagner du temps sans complexité.

Proposition de valeur unique

Rentila combine un modèle freemium attractif avec un large éventail d’outils fonctionnels et un hébergement sécurisé en France, offrant ainsi une solution pratique pour digitaliser la gestion locative sans recourir à des logiciels complexes.

Cas d’utilisation réel

Un propriétaire utilise Rentila pour suivre ses loyers, générer automatiquement des quittances électroniques, centraliser la communication avec ses locataires et préparer ses déclarations fiscales via la plateforme, réduisant ainsi les erreurs et le temps passé aux tâches administratives.

Tarification

À partir de 4,90 € par mois (facturation annuelle) pour les plans payants, avec un service de base gratuit.

Website: https://rentila.com


Gérerseul

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En bref

Gérerseul est une plateforme de gestion locative pensée pour les propriétaires-bailleurs qui veulent piloter eux-mêmes leurs biens de manière simple et rapide. La prise en main est facilitée par une interface intuitive et une automatisation des tâches récurrentes, avec un essai gratuit de 15 jours pour tester sans engagement. Points forts : suivi des loyers, relances automatiques et rapprochement bancaire centralisé. Points faibles : certaines fonctions spécifiques comme l’état des lieux ou la gestion de cautions ne sont pas couvertes.

Fonctionnalités principales

Gérerseul propose le suivi des loyers et des charges, le rapprochement bancaire automatique, des relances en cas d’impayés, ainsi qu’un outil de révision des loyers. La plateforme intègre aussi une assistance pour la déclaration des revenus fonciers et met à disposition une application mobile avec messagerie instantanée pour centraliser échanges et documents. Vous pouvez gérer plusieurs biens et profils depuis un espace unique, ce qui évite les doublons et simplifie la visibilité financière.

Stop. Un mot sur l’ergonomie : l’interface place l’essentiel à portée de clic, ce qui réduit la charge mentale au quotidien.

Avantages

  • Interface conviviale et intuitive : Vous accédez rapidement aux informations clés sans formation lourde, ce qui accélère la mise en route.
  • Automatisation des tâches répétitives : La génération de quittances et les relances automatiques économisent du temps et limitent les oublis.
  • Gestion multi-biens centralisée : Idéal pour les multipropriétaires, tous les biens et locataires sont consultables depuis un seul tableau de bord.
  • Tarifs transparents et essai gratuit : L’offre débute à 14,90€/mois pour un appartement et propose un essai gratuit de 15 jours, facilitant l’évaluation sans risque.
  • Support réactif : Une équipe dédiée est disponible pour accompagner, ce qui rassure lors des premiers paramétrages.

Inconvénients

  • Fonctions limitées pour certains actes : L’outil ne couvre pas la gestion des baux hors standards, les états des lieux ou la gestion des cautions, ce qui oblige à compléter par d’autres solutions pour ces besoins.
  • Coûts additionnels possibles : Certains services avancés ou partenaires peuvent générer des frais supplémentaires non inclus dans l’abonnement de base.
  • Dépendance à la connexion Internet : Toute la gestion étant en ligne, une connexion fiable est nécessaire pour accéder aux données et envoyer des relances.

Pour qui

Gérerseul s’adresse aux propriétaires-bailleurs, particuliers ou professionnels, qui veulent conserver la main sur leur patrimoine sans déléguer à une agence. Il convient particulièrement aux propriétaires multiple (plusieurs appartements ou typologies de biens) qui cherchent à gagner du temps et à réduire les coûts de gestion.

Proposition de valeur unique

La force de Gérerseul réside dans la combinaison d’une interface simple, d’automatismes ciblés (quittances, relances, rapprochement bancaire) et d’un accompagnement client. C’est une solution pragmatique pour ceux qui souhaitent gérer en autonomie tout en bénéficiant d’outils professionnels.

Cas d’utilisation réel

Imaginons un propriétaire possédant plusieurs appartements en villes différentes : il utilise Gérerseul pour centraliser loyers, générer automatiquement les quittances, effectuer la révision annuelle des loyers et suivre les incidents de paiement via la messagerie mobile — tout depuis une seule interface accessible sur ordinateur ou smartphone.

Tarification

À partir de 14,90€/mois pour un appartement, avec des tarifs pour autres types de biens (garage, local professionnel) à partir de 5€/mois. Offre d’essai gratuit de 15 jours sans engagement.

Site web: https://gererseul.com


Solutions de Gestion Locative : Comparaison

Voici un aperçu des plateformes de gestion locative analysées. Ce tableau vous aidera à comparer les fonctionnalités, avantages, inconvénients, et tarifs pour faire le meilleur choix.

Plateforme Fonctionnalités clés Avantages Inconvénients Tarification
Tomappart Suivi des loyers, comptabilité automatisée, prélèvements SEPA Interface intuitive, centralisation des données, automatisation bancaire Limites de personnalisation À partir de 17,99 €/mois par bien
bailfacile Quittances automatiques, révision de loyers, signature électronique Interface conviviale, prix abordable, support client 7j/7 Options de personnalisation limitées, essai gratuit peu détaillé À partir de 9,99 €/mois
iGestionLocative Gestion multiple de biens, rappels automatiques, documents légaux Utilisation accessible 24/7, formule gratuite disponible, interface moderne Fonctionnalités avancées payantes, connexion Internet indispensable Gratuit, payant à partir de 59 €/an
Lockimmo Gestion locative et copropriété, automatisation bancaire, indicateurs financiers Suite logicielle complète, automatisation opérationnelle, intégration API Coûts non précisés, complexité d’utilisation Tarification sur demande
ownily Comptabilité et gestion locative automatisées, synchronisation bancaire quotidienne Interface moderne, support 24/7, solution tout-en-un pour SCI et LMNP Tarif variable selon les options, connexion Internet requise À partir de 17 €/mois
Qalimo Gestion multi-biens, automatisation des tâches locatives, support client réactif Interface intuitive, adaptation à tous types de biens, centralisation du portefeuille Informations sur les limites d’usage peu détaillées, coût pour petits portefeuilles À partir de 4,90 €/mois par bien
Rentila Logiciel freemium, automatisation quittances et contrats, assistance déclarative Gratuit avec options payantes abordables, interface intuitive, large gamme d’outils Compte gratuit limité, fonctionnalités avancées payantes Gratuit, payant à partir de 4,90 €/mois
Gérerseul Suivi des loyers, rapprochement bancaire, automatisation des quittances Interface conviviale, centralisation multi-biens, tarifs transparents, support réactif Pas de gestion des baux hors standards et cautions, connexion Internet nécessaire À partir de 14,90 €/mois

Simplifiez dès aujourd’hui votre gestion immobilière avec Tomappart

Gérer un parc immobilier en toute autonomie est un véritable défi pour les propriétaires et investisseurs, notamment en SCI ou LMNP. Entre le suivi rigoureux des loyers, la maîtrise des échéances fiscales et la comptabilité souvent complexe, la charge devient rapidement source de stress et de perte de temps. La bonne nouvelle est que vous n’êtes pas obligé de subir cette complexité. Avec Tomappart vous accédez à une plateforme intuitive et digitale qui centralise toutes vos opérations et automatise la comptabilité grâce à une catégorisation intelligente des mouvements bancaires.

https://tomappart.com

Vous souhaitez gagner en visibilité immédiate sur vos indicateurs financiers et réduire drastiquement les tâches répétitives liées à vos biens locatifs ? Découvrez comment Tomappart accompagne les propriétaires et gestionnaires en SCI ou LMNP dans la simplification complète de leur gestion locative et comptable. Testez sans attendre la puissance de notre tableau de bord 100 % digital et concentrez vous sur l’essentiel : la performance de votre patrimoine. Accédez aux fonctionnalités clés en visitant notre page d’accueil Tomappart – plateforme de gestion locative et comptabilité et mettez fin au casse-tête administratif dès aujourd’hui.


Questions Fréquemment Posées

Quels critères considérer lors du choix d’un outil de gestion immobilière en 2025 ?

Pour choisir un outil de gestion immobilière, il est essentiel d’évaluer des critères tels que l’automatisation des tâches, la convivialité de l’interface et les options de rapport financier. Établissez une liste de fonctionnalités nécessaires pour votre gestion avant de démarrer votre recherche.

Comment évaluer les performances d’un logiciel de gestion immobilière ?

Pour évaluer les performances d’un logiciel, examinez des indicateurs tels que la rapidité d’exécution des tâches, la précision des rapports financiers et la satisfaction des utilisateurs. Réalisez une première utilisation durant un mois pour mesurer l’efficacité globale avant un déploiement à long terme.

Quelles fonctionnalités communes devrais-je rechercher dans les outils de gestion locative ?

Les outils de gestion locative doivent inclure des fonctionnalités comme la génération de quittances, le suivi des paiements, et la gestion des documents légaux. Dressez une liste des fonctionnalités essentielles pour vous assurer qu’elles répondent à vos besoins spécifiques.

Combien de temps faut-il pour maîtriser un nouvel outil de gestion immobilière ?

Le temps nécessaire pour maîtriser un nouvel outil de gestion immobilière varie, mais en général, il faut compter entre une à quatre semaines pour une prise en main efficace. Planifiez des sessions de formation sur plusieurs jours pour mieux assimiler les différentes fonctionnalités et maximiser votre efficacité.

Existe-t-il des outils adaptés à la gestion d’un portefeuille immobilier varié ?

Oui, certains outils de gestion immobilière sont conçus pour s’adapter à des portefeuilles variés, y compris la gestion de biens résidentiels et commerciaux. Analysez les fonctionnalités offertes pour les différents types de biens afin de vous assurer qu’elles répondent à vos besoins spécifiques.

Comment un logiciel de gestion immobilière peut-il aider à réduire les impayés ?

Un logiciel de gestion immobilière efficace automatise les relances et le suivi des paiements, ce qui peut réduire les impayés d’environ 20%. Configurez des alertes pour les échéances et envoyez automatiquement des rappels aux locataires pour améliorer la collecte des frais à temps.


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Quel bail pour quelle location ?

Il existe plusieurs types de contrats locatifs parmi lesquelles l'investisseur en LMNP pourra faire un choix en fonction de ses besoins et de la localisation du bien acquis.

 

Location meublée longue 

Ce type de bail s’adresse aux locataires qui comptent louer votre bien en résidence principale. La durée de location prévue dans ce cas est de 12 mois. Si aucune des parties n’a donné congé, à l’expiration du bail, le contrat est reconduit tacitement pour un an. Pour des étudiants, le bail sera quant à lui d’une durée de 9 mois. Il faudra veiller à anticiper la vacance locative pour ne pas fausser le calcul votre taux de rentabilité (l’application gratuite Rent'Immo calcule en quelques secondes votre taux de rentabilité en tenant compte de tous les facteurs nécessaires : AppStore ou GooglePlay).

Depuis le 1er août 2015, les contrats de location à titre de résidence principale pour des logements meublés, éventuellement loués en colocation (uniquement s’il s’agit d’un contrat unique), doivent être conformes au bail type défini par le décret du 29 mai 2015.

Le bail type contient les clauses essentielles et obligatoires qui doivent être insérées dans le contrat de location que nous vous énumérons ci-après.

Contenu du bail type

Clauses obligatoires

Certaines clauses doivent être mentionnées dans le bail :

  • le nom et l'adresse du propriétaire et de son mandataire éventuel,
  • le nom et la dénomination du locataire,
  • la date à partir de laquelle le locataire dispose du logement,
  • la durée de location,
  • la description du logement et de ses annexes (cave, garage, jardin ou autres) ainsi que la surface habitable,
  • la liste des équipements d’accès aux technologies de l’information et de la communication,
  • l'énumération des parties communes,
  • la destination du local loué (habitation ou usage mixte d'habitation et professionnel),
  • le montant et les termes de paiement du loyer ainsi que les conditions de sa révision éventuelle,
  • le montant et la date du dernier loyer acquitté par le précédent locataire (s’il a quitté le logement il y a moins de 18 mois),
  • le montant du dépôt de garantie, si celui-ci est prévu (limité à deux mois de loyer sans les charges non révisable). Si le loyer est payable par trimestre, le propriétaire ne peut pas demander de dépôt de garantie,
  • la nature et le montant des travaux effectués dans le logement depuis la fin de la dernière location.

Dans les zones tendues, où un encadrement de l’évolution des loyers s’applique, le bail doit mentionner : 

  • le loyer du précédent locataire,
  • la date de son dernier versement et de sa dernière révision.

En complément, dans les zones d'encadrement expérimental des loyers, les baux doivent mentionner :

  • le loyer de référence et le loyer de référence majoré (correspondant à la catégorie de logement dans le secteur),
  • les éléments justifiant un éventuel complément de loyer.

Lorsque le bail est conclu avec le concours d’une personne mandatée et rémunérée, il doit mentionner, à peine de nullité :

  • les dispositions légales (les trois premiers alinéas du paragraphe I de l’article 5 de la loi du 6 juillet 1989),
  • les montants maximum de la rémunération du professionnel pouvant être à la charge du locataire.

Clauses interdites

Certaines clauses sont interdites. Même si elles figurent dans le contrat, elles sont considérées comme nulles et non écrites. C'est notamment le cas de toute clause qui :

  • impose au locataire la souscription d'une assurance habitation auprès d'une compagnie choisie par le propriétaire,
  • oblige le locataire, en vue de la vente ou de la location du logement, à laisser visiter le logement les jours fériés ou plus de deux heures par jour les jours ouvrables,
  • impose comme mode de paiement du loyer le prélèvement automatique,
  • prévoit la responsabilité collective des locataires en cas de dégradation des parties communes de l'immeuble,
  • prévoit la résiliation de plein droit du bail pour d'autres motifs que le non-paiement du loyer, des charges, du dépôt de garantie, ou la non-souscription d'une assurance des risques locatifs,
  • interdit au locataire l'exercice d'une activité politique, syndicale, associative ou confessionnelle,
  • interdit au locataire d'héberger des personnes ne vivant pas habituellement avec lui,
  • impose au locataire des frais de relance ou d'expédition de la quittance,
  • prévoit que le locataire est automatiquement responsable des dégradations constatées dans le logement,
  • impose au locataire de souscrire un contrat de location d’équipements,
  • prévoit des pénalités en cas de manquement du locataire aux clauses du contrat ou au règlement intérieur de l’immeuble,
  • interdit au locataire de demander une indemnité en cas de travaux d’une durée supérieure à 21 jours

Dépôt de garantie

Le montant du dépôt de garantie qui peut être demandé par le bailleur est limité à deux mois de loyer en principal.

Cautionnement

Le propriétaire peut demander la caution d'un tiers (notamment la garantie Visale), si c'est un particulier ou une société civile familiale et s'il n’a pas souscrit une assurance ou une garantie couvrant les risques d'impayés. 

Si le locataire est étudiant ou apprenti, le propriétaire, quel qu'il soit, est autorisé à cumuler les garanties (cautionnement et assurance). 

La personne physique signe l'acte de cautionnement. Ce dernier doit faire apparaître les informations suivantes :

  • le montant du loyer et les conditions de sa révision en chiffres et en lettres,
  • une mention exprimant clairement qu'elle a connaissance de la nature et de l’étendue de son engagement,
  • l'article 22-1 de la loi du 6 juillet 1989 (alinéa 6) ; « Lorsque le cautionnement d'obligations résultant d'un contrat de location conclu en application du présent titre ne comporte aucune indication de durée ou lorsque la durée du cautionnement est stipulée indéterminée, la caution peut le résilier unilatéralement. La résiliation prend effet au terme du contrat de location, qu'il s'agisse du contrat initial ou d'un contrat reconduit ou renouvelé, au cours duquel le bailleur reçoit notification de la résiliation. »
     

Pour rédiger votre bail vous pouvez vous appuyer sur le modèle en ligne disponible sur le site du Service Public.

Documents à joindre au bail

La notice d’information

Pour les baux conclus depuis le 1er août 2015, une notice d’information relative aux droits et aux obligations des locataires et des bailleurs, ainsi qu’aux voies de conciliation et de recours qui leur sont ouvertes pour régler leurs litiges, doit être annexée au bail (arrêté du 29.5.15).

L'état des lieux

Il s'agit d'un document important qui décrit l'état du logement. Il doit être établi de manière très précise dans la mesure où c'est en comparant l'état des lieux dressé à l'arrivée et à la sortie du locataire que le propriétaire pourra demander la réparation de certains éléments détériorés ou refuser le retour de la caution pour le faire lui-même.

Le locataire et le propriétaire doivent ensemble constater par écrit l'état des lieux, lors de la remise des clés et au moment de leur restitution. Ils peuvent éventuellement faire appel à un professionnel pour sa rédaction. Dans ce cas, pour l'état des lieux d'entrée uniquement, une part des frais peut être à la charge du locataire. Le montant demandé au locataire ne peut pas excéder un plafond réglementaire et ne peut être supérieur à celui du propriétaire. Pour être valable, l'état des lieux doit être signé par les deux parties. Pour l’établissement de l’état des lieux de sortie, aucun frais ne peut être mis à la charge du locataire sauf en cas de désaccord et de recours à un commissaire de justice.

Si l'une des parties refuse de dresser un état des lieux contradictoire, l'autre peut faire appel à un commissaire de justice. Le coût de l’intervention est alors partagé entre le locataire et le propriétaire.

À l’entrée dans le logement, le locataire peut demander à compléter l'état des lieux dans un délai de dix jours. Pour l’état des éléments de chauffage, ce complément peut intervenir pendant le premier mois de la période de chauffe.

Vous pouvez accéder à tous les modèles de baux disponibles ici.

L’inventaire et l’état détaillé du mobilier

Ces documents signés par les parties sont joints au contrat. Ils listent les meubles mis à la disposition du locataire et en décrit l'état. Il doit être le plus précis possible. Il permettra au propriétaire de prouver que les meubles en question sont sa propriété. Il permettra au locataire d'exiger le bon fonctionnement des éléments d'équipement qui lui ont été fournis en état de marche. Le propriétaire pourra, au départ du locataire, lui demander réparation si certains meubles ont été détériorés.

L’attestation d’assurance

L'attestation d'assurance contre les risques locatifs doit être transmise au bailleur lors de la souscription du contrat et chaque année.

Le dossier de diagnostic technique

Il comprend :

  • le diagnostic de performance énergétique,
  • le constat de risque d'exposition au plomb,
  • l'état des risques et pollutions,
  • l'état relatif à l’amiante (applicable selon les modalités du décret à paraître),
  • l'état de l’installation intérieure d’électricité et de gaz de plus de 15 ans (depuis le 1er juillet 2017 pour les immeubles collectifs dont le permis de construire a été délivré avant le 1er juillet 1975 et depuis le 1er janvier 2018 pour les autres immeubles),
  • l'information relative au plan d'exposition au bruit des aérodromes (depuis le 1er juillet 2020, si le logement est situé dans une zone de bruit définie par un Plan d'exposition au bruit).

Les documents de copropriété

Si l'immeuble est en copropriété, le bailleur doit transmettre au locataire les extraits du règlement de copropriété concernant la destination de l'immeuble, la jouissance et l'usage des parties privatives et communes, ainsi que le nombre de millièmes que représente le logement dans chaque catégorie de charges.

 

Location saisonnière

Il existe également un autre type de bail dit de "mobilité", dont la durée est obligatoirement comprise entre 1 et 6 mois.

Si le bien immobilier est situé dans une zone touristique ou une grande ville, il peut être intéressant de le louer pour de courtes périodes (quelques jours à quelques semaines) à des touristes ou à des voyageurs d'affaires. Les investisseurs locatifs en LMNP peuvent opter pour :

  • un meublé de tourisme ( commercialisé sur Airbnb, Booking, etc.),
  • un gîte rural,
  • une chambre d'hôte. S’il opte pour la location saisonnière, le propriétaire-bailleur doit faire une déclaration spécifique en Mairie et doit généralement collecter la taxe de séjour.

Le contrat de location saisonnière n'est pas obligatoirement un contrat écrit.

Cependant, un contrat écrit permettra de préciser les conditions de location saisonnière et d'occupation des locaux :

  • description et emplacement des locaux,
  • durée de location et d'occupation (6 mois au maximum),
  • paiement du loyer (le paiement peut être exigé en totalité en début de saison),
  • répartition des charges.

Attention, la loi prévoit une réglementation particulière lorsque le bien est situé dans une ville de plus de 200 000 habitants : une autorisation de changement d’usage est nécessaire sauf s'il s'agit de la résidence principale du propriétaire-bailleur, c’est-à-dire qu’il l’occupe 8 mois par an.

 

Le LMNP en résidence-service

Le propriétaire-bailleur qui souhaite défiscaliser peut préférer l'investissement locatif en résidence-service en signant un contrat commercial avec un exploitant.

Les résidence-services sont des immeubles souvent neufs dont les appartements sont livrés équipés. Ils sont proposés à une clientèle spécifique :

  • résidence de tourisme pour la clientèle touristique en court séjour (comme Vinci ou Odalys),
  • résidence sénior (Ehpad), médicalisée ou non, pour les retraités (comme Domitys, ou les Senioriales),
  • résidence d'affaires (du type Citadines) à des voyageurs en déplacement professionnel,
  • studios pour étudiants (comme Réside Etudes, par exemple).

Pour être défini de résidence de service, il faut respecter au minimum trois des quatre critères suivants :

  • entretien du logement,
  • accueil de la clientèle,
  • prise en charge du petit déjeuné,
  • fourniture du linge de maison.

Enfin, la résidence doit être exploitée par un gestionnaire, il va prendre en charge toutes les prestations de service. Il vous garantira également votre loyer via un bail commercial et prendra à sa charge la recherche du locataire, la rédaction du bail, la rédaction de l’état des lieux, la relation avec le locataire.

Cela vous permet de connaître parfaitement la rentabilité de votre bien et de déléguer sa gestion. Toutes ces prestations ainsi que la garantie de loyer représentent un coût qui diminuera de ce fait la rentabilité de votre investissement.

Néanmoins, il faut connaître les potentiels risques de ce type de gestion. En effet, que se passe-t-il si le gestionnaire ne parvient pas à louer les appartements ? Les difficultés du gestionnaire sont souvent répercutées sur l’investisseur avec une renégociation du loyer à la baisse et surtout une revente difficile.

Par conséquent, même si le bail commercial procure une certaine garantie, il est impératif de se montrer très sélectif sur l’emplacement de la résidence. Une bonne localisation permet une location facile pour le gestionnaire, qui pourra ainsi assurer le versement des loyers sans difficulté.

Dans le cas où vous auriez une question spécifique dans le cadre de la mise en location de votre bien meublé, vous pouvez vous adressez à l’ADIL.
Les missions des ADIL couvrent notamment les services au public, le conseil d’ordre juridique, financier et fiscal et dispose notamment d’un rôle de sensibilisation et de formation.

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Quels sont les taxes à payer en LMNP ?

Un loueur en meublé professionnel (LMP) ou non professionnel (LMNP) doit s’acquitter, dans le cadre de son activité, de trois taxes perçues au profit des collectivités territoriales : la taxe foncière, la cotisation foncière des entreprises et dans certains cas, la taxe d'habitation. Malheureusement, avoir une LMNP ne se limite pas à la redevance de ces trois taxes seulement. En on compte au total 7 (8 si vous faites de la location saisonnière). Découvrez dans cet article ces trois taxes, leurs modalités de règlement ainsi que l'avantage du régime réel simplifié qui permet de déduire ces taxes des recettes perçues !

Les LMNP (locations meublées non professionnelles) sont assujetties à plusieurs taxes (en grande partie déductibles des impôts si vous choisissez le régime réel simplifié) :

  • la taxe foncière, un impôt local payable annuellement par le propriétaire du bien meublé,
  • la CFE (Cotisation Foncière des Entreprises) annuelle, un impôt local qui a remplacé la taxe professionnelle, avec dans la plupart des cas une exonération pour la première année d'activité,
  • la taxe d'habitation pour les propriétaires qui louent leur résidence secondaire de temps en temps ou un bien en location meublée saisonnière, si aucun mandat de gestion par le biais d'une agence n'a été mis en place. Si vous payez déjà la CFE pour votre logement meublé vous en êtes exonéré sauf si celui-ci ne constitue pas votre habitation personnelle et/ou si le logement est vide de locataire au 1er janvier,
  • la TVA, l'impôt sur la consommation, dont les LMNP sont la plupart du temps exonérés, sauf si le propriétaire a signé un bail avec un exploitant de résidence-services.

La CFE et la taxe foncière sont par exemple déductibles de vos revenus de location meublés si vous choisissez le réel simplifié, profitez dès la création de votre entreprise de cet avantage fiscal en choisissant le régime fiscal qui conviendra le mieux !

 

La Taxe Foncière

La taxe foncière est un impôt local dû tous les ans par le propriétaire du bien ou l'usufruitier du logement loué meublé, au 1er janvier de l'année. Elle est calculée en fonction de la valeur locative établie par la collectivité territoriale et n'est pas récupérable auprès du locataire.  

La taxe d'enlèvement des ordures ménagères, qui va de pair avec la taxe foncière, peut l'être, en l'intégrant aux charges locatives.

Modalités de règlement et échéances :
Dans votre espace particulier, votre avis sera disponible fin août pour les personnes non mensualisées et à partir de mi-septembre pour les personnes mensualisées. Au format papier, l'avis est distribué entre septembre et octobre, en fonction du choix d'adhérer au prélèvement mensuel ou pas.

Date limite de paiement par courrier : 15 octobre
Date limite de paiement en ligne : 20 octobre

À noter : 
L’exonération de 2 ans, pour les constructions nouvelles, édictée par
l’Article 1383 de Code Général des Impôts, est maintenue pour le loueur en meublé. Pour bénéficier de cette exonération temporaire il faut produire un imprimé fiscal à l'administration fiscale, dans un délai de 90 jours à compter de l'achèvement de la construction nouvelle.

 

La Cotisation Foncière des Entreprises (CFE)

La Contribution Économique Territoriale (CET) se compose de la Contribution sur la Valeur Ajoutée des Entreprises et de La fait partie, avec la Contribution sur la Valeur Ajoutée des Entreprises, de la Contribution Économique Territoriale (CET). 

La CFE est un impôt local destiné à remplacer la taxe professionnelle.  

Les LMNP en sont redevables, chaque année pour l'année civile entière par le loueur en meublée non professionnel qui exerce l'activité au 1er janvier (qu'ils soient imposés au régime micro-BIC ou au régime Réel). 

Modalités de règlement et échéances :  
La CFE se paie par virement sur le site impots.gouv.fr avant le 15 décembre de l'année ou par prélèvement annuel fin décembre (adhésion avant le 30 novembre).  

Pour la première année d'activité de location meublée, les loueurs en meublé sont exonérés de cette taxe (sauf si début d'activité le 01/01 de l'année). Elle peut remplacer le paiement de la taxe d'habitation dans le cas où vous, le propriétaire, en seriez redevable.

Date limite de paiement en ligne par virement : 15 décembre

À noter :
La loi de finances a prévu l'exonération de cotisation minimum de CFE à partir de 2019 pour tous les contribuables dont les recettes locatives seraient inférieures ou égales à 5 000 €. À l’inverse, s’ils réalisent un chiffre d’affaires hors taxes supérieur à 152 500 euros et qu’ils sont soumis à la CFE dans les conditions de droit commun, les loueurs en meublés sont assujettis à la CVAE. Si vous êtes éligible à cette taxe, n’oubliez pas de souscrire à la déclaration n°1330-CVAE (par voie dématérialisée depuis votre espace sur le site des  impôts) ou de servir le cadre CVAE du tableau 2033-E ou 2059-E (pour certains loueurs mono-établissement) de votre liasse fiscale.

 

La taxe d'habitation en LMNP et LMP

La taxe d'habitation sur la résidence principale a été supprimée pour tous depuis le 01 janvier 2023.  

Elle est maintenue pour les personnes occupant un bien immobilier (local meublé affecté à l'habitation) au 1er janvier de l'année et qui n'est pas destinée à la résidence principale.

Qui doit payer la taxe d'habitation sur la résidence secondaire ?

Le propriétaire qui loue un bien en location meublée saisonnière sera redevable de la taxe d'habitation, s'il n'a pas mis en place un mandat de gestion par le biais d'une agence.

En cas d'absence de locataire au 1er janvier, le propriétaire devra prouver à l'administration que le bien était bien disponible à la location, qu'il n'y avait pas de locataire à cette date et qu'il n'avait pas l'intention de l'utiliser à titre personnel. Seule la mise en place d'un mandat de gestion avec une agence de gestion locative constituera une preuve suffisante vis-à-vis de l'Administration fiscale.  

Exonération de la taxe d'habitation

Si vous payez déjà la CFE (pour le bien), vous êtes normalement exonéré de la taxe d'habitation pour ce bien en vertu de l'article 1407 II du Code Général des Impôts, tant que celui-ci ne constitue pas votre habitation personnelle. 
Cependant, si le propriétaire met le bien à sa disposition au cours de l'année, il pourra être redevable de la taxe d'habitation si aucun locataire n'est présent dans le logement au 1er janvier.

Modalités de règlement de la taxe d'habitation et échéances :

Date limite d'adhésion au prélèvement à échéance : 30 novembre

Date limite de paiement par courrier : 15 novembre

Date limite de paiement en ligne : 20 novembre

 

La taxe sur la valeur ajoutée : TVA

La taxe sur la valeur ajoutée (TVA) est un impôt sur la consommation. En principe, les loueurs en meublés ne sont pas assujettis à la TVA.

En revanche, cette exonération ne s’applique pas dès lors que l’activité devient professionnelle. Il est possible que vous soyez assujettis si le logement loué se trouve dans une résidence de tourisme, étudiante ou senior, et qu’il y a un bail commercial entre le loueur et l’exploitant du bien (plus d’informations sur le site des impôts)

La TVA due est calculée en N+1 lors de l’établissement de la liasse fiscale de l'année N, et doit être liquidée la première semaine du mois de mai N+1.

Le calcul de la TVA peut faire également ressortir un crédit, qui pourra être remboursé ou non par l’état.

 

L’impôt sur le revenu

Les impôts sur le revenu sont des impôts qui concernent les revenus, les bénéfices et les gains en capital. Vos revenus locatifs sont évidemment soumis à l’impôt sur le revenu. Ils sont établis sur les revenus effectifs ou présumés des personnes physiques, ménages, sociétés et institutions sans but lucratif au service des ménages.

Sous condition que l’activité soit bénéficiaire sur l’année, il y a un impôt sur le revenu à payer, que l’exploitant soit un LMNP ou un LMP.

Ce dernier sera soumis au taux marginal d’impôt du foyer fiscal.

Concernant le paiement, le prélèvement à la source ne se faisant que sur les traitements et salaires, il n’est pas possible d’être prélevé à la source pour cette activité. En revanche, il est possible sur l’espace personnel impôts.gouv d’anticiper l’impôt sur le revenu via des acomptes, en créant un acompte en fonction du bénéfice mensuel de votre activité. L’espace calculera alors automatiquement l’impôt à payer par mois.

Vos recettes issues de la location meublée ne seront par contre pas imposées, si vous louez une partie de votre habitation à la chambre et que vous êtes dans une des deux situations suivantes :

  • les recettes brutes annuelles ne dépassent pas 760 € TTC,
  • vous louez à des loyers modérés

Pour plus d’information sur cette exonération (peu connue), vous pouvez consulter le site officiel des impôts.

 

Les prélèvements sociaux : exclusivement pour les LMNP

Les prélèvements sociaux sont des taxes obligatoirement perçues sur certains revenus encaissés par les personnes domiciliées en France ou hors de France. Sous condition que l’activité soit bénéficiaire sur l’année, Vos revenus issus de la location meublée seront également soumis aux prélèvements sociaux, en plus de l’impôt sur le revenu.

Ces derniers sont soumis à un taux global de 17,2 % sur le bénéfice de l’activité. En voici la décomposition :

  • contribution sociale généralisée (CSG) à hauteur de 9,9%,
  • prélèvement de solidarité à hauteur de 2%,
  • prélèvement social à hauteur de 4,5%,
  • contribution au remboursement de la dette sociale (CRDS) à hauteur de 0.5%,
  • prélèvement social à hauteur de 4,5%,
  • contribution additionnelle à hauteur de 0,3%,
  • prélèvement de solidarité à hauteur de 2%.

De la même façon que l’impôt sur le revenu, lorsqu’on rentre le bénéfice mensuel de l’activité, l’acompte pour les prélèvements sociaux se créé.

 

Les cotisations sociales : exclusivement pour les LMP

Les cotisations sont dues par tout loueur en meublé professionnel. Elles sont calculées en fonction du bénéfice dégagée par l’activité, et une cotisation de 1 145 € minimale est due, même si l’activité est en déficit.

Le calcul des cotisations se fait lors de l’établissement de la liasse fiscale de l’année, les provisions de ces cotisations sont incluses dans l’établissement de la liasse.

 

Les droits SACEM : exclusivement pour la location saisonnière

Les propriétaires de gîtes, chambres d'hôtes et résidences secondaires mettant leurs biens en location saisonnière doivent désormais payer la SACEM (droits d'auteur à la Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique), et ce quelle que soit la plateforme (Airbnb, Abritel, Booking...) utilisée par le loueur.

À titre d'information, les droits d’auteur ne sont ni un impôt, ni une taxe, il s'agit d'une rémunération collectée par la SACEM pour l’auteur, ou le compositeur qui ne perçoivent pas de salaire pour leur travail de création.

La Sacem demande aux propriétaires de locations saisonnières de payer la somme de 223,97 € TTC « s'ils mettent une télévision, une radio, un lecteur CD... à disposition de leurs clients afin de rendre leur séjour plus agréable ». Il s'agit du montant de la redevance fixe pour les hébergements de tourisme. Ce forfait de droits est entièrement déductible des recettes de location meublée.

Si vous êtes concernés par le paiement de ce forfait de droits d'auteur, la Sacem vous a peut-être déjà contacté directement. Si ce n'est pas le cas, vous pouvez aussi vous rendre directement sur leur site afin de vous déclarer et ainsi bénéficier d'une réduction de 20% sur le forfait de 223,97€.

Bon à savoir
Bien que ces taxes puissent alerter les loueurs en meublé, il faut savoir que la plupart sont déductibles des recettes issues de la location si le propriétaire a choisi le régime réel simplifié pour déclarer ses revenus de location meublée. En effet, c'est le cas notamment pour la CFE, la taxe foncière et les cotisations sociales (valables uniquement pour les LMP).

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Comment calculer un rendement immobilier

L’investissement immobilier fait partie des investissements préférés des Français. L’immobilier est considéré par beaucoup comme un investissement sécurisé (en France) malgré les différentes crises économiques que nous avons connues.
Cependant, il est important de pouvoir calculer un rendement immobilier au plus proche de la réalité pour éviter les mauvaises surprises. Voyons dans cet article comment le calculer.


Les motivations

Peu importe l’investissement dans lequel vous vous lancez, il est important de se décider en toute connaissance de cause. Il s’agira donc de déterminer avec le plus de précision possible : ses dépenses, ses recettes, ses risques et voire même ses contraintes.

Il ne faut pas oublier que tout investissement correspond à un risque et il est naturel de chercher à minimiser le risque au maximum. En ce qui concerne l’investissement immobilier, le moyen connu pour minimiser les risques, c’est de calculer le rendement d’un investissement potentiel.

Admettons que vous avez le bien qui correspond à votre projet d’investissement locatif, avant de s’engager dans un achat, il faudra s’assurer du taux de rentabilité de ce dernier. Pour ce faire, Il sera nécessaire de commencer par calculer son coût global d’acquisition, puis estimer le chiffre d’affaire annuel (la recette de ce dernier). Par la suite, on calculera les charges annuelles. Cette succession d’étape nous permettra de calculer le rendement brut du bien, puis son rendement net. Enfin, nous pourrons calculer le cashflow, c’est-à-dire la trésorerie qu’il resterait.

 

Le coût d’acquisition

Il est relativement simple à calculer en fonction du type de bien que vous projetiez d’acquérir. Généralement il s’agit du coût du bien en lui-même, le coût des travaux le cas échéant et les frais de notaires associés. Si le bien sera loué en meublé, on pourra y ajouter les achats des différents mobiliers.

On peut résumer le coût global d’acquisition par :

Coût global = prix du bien + honoraires notaire + coût des travaux + coût des mobiliers

Le coût d’acquisition n’est pas un indicateur en lui-même, mais il est important de noter qu’il sera supérieur au coût négocié avec le propriétaire vendeur. En effet, on estime en moyenne que le coût global d’acquisition est entre 10% à 15% plus élevé que le montant du bien. Il est donc à prendre en compte lors de vos négociations.

 

Le chiffre d’affaire

Lorsqu’on propose un bien à la location, le service vendu est généralement unique : la mise à disposition d’un bien en contrepartie. Cela nous facilite grandement le calcul du chiffre d’affaire.

La formule du chiffre d’affaire est la suivante :

Chiffre d’affaire (annuel) = montant du loyer (annuel) x 12

Vous pouvez bien évidemment adapter la formule si vous louez au trimestre, semestre ou à l’année.

 

Rentabilité brute

Le coût d’acquisition du bien ainsi que le chiffre d’affaire annuel nous permettent de calculer la rentabilité d’un bien.

Il s’agit du ratio suivant (qu’on ramènera en pourcentage) :

Rentabilité brute = (C.A. / Coût d’acquisition) * 100

La rentabilité brute est un indicateur très important à prendre en compte lors de votre recherche d’un bien. Elle est le premier indicateur à calculer et vous fera gagner du temps lors de vos recherches. Si le taux de la rentabilité brute calculé est trop faible (<6%), alors il sera préférable de reprendre ses recherches pour se tourner vers un autre bien.

En moyenne, il convient de dire qu’un taux de rentabilité brute situé entre 8% et 12% correspond à un taux intéressant pour investir. Cependant, nous vous déconseillons fortement d’investir dans un bien dont le taux de rentabilité serait inférieur à 6%. En dessous de ce pourcentage, il ne sera pas évident (mais pas impossible) de s’assurer un rendement net intéressant.

 

Les charges annuelles

Pour estimer ses charges annuelles le plus justement possible, il sera important de prévoir des estimations au plus proche de la réalité. Dans le cas contraire, le taux calculé risquerait d'être faussé.

Parmi les charges annuelles, on pourra recenser :

  • Les charges de copropriétés
  • La taxe foncière
  • Les honoraires comptables
  • L’assurance propriétaire non occupant
  • Le montant des intérêts de crédit ainsi que son assurance (s’il y en a un)
  • Le montant des vacances locatives : la vacance locative correspond à une période dans l’année où le bien ne serait pas louer. Par exemple, en LMNP, les vacances d’été peuvent être des vacances locatives car le bien ne sera pas loué par un locataire
  • Les taxes additionnelles

L’ensemble de ces charges nous permettrons d’estimer le montant total des charges relatif à l’acquisition de ce bien. Il s’agit de charges fixes et incompressible.

 

Rentabilité nette

Nous avons désormais toutes les variables pour calculer notre rentabilité nette. Mais avant cela, on peut calculer le profit lié à l’investissement, cela correspond finalement au bénéfice annuel du bien en question :

Bénéfice = C.A. - Charges annuelles

Enfin, nous pouvons calculer notre rentabilité nette :

Rentabilité net = (bénéfices (annuel) / coût d’acquisition) * 100

On considère qu’un investissement immobilier est intéressant si le rendement net est supérieur à 4%. Cependant, certains investisseurs arrivent à avoir des biens immobiliers avec des rendements allant jusqu’à 20% !

 

Cash-flow

Beaucoup d’investisseurs immobiliers se basent également sur le Cash-flow avant d’investir en immobilier. Mais comment se diffère-t-il de la rentabilité nette ?

D’après le Larousse, le Cash-flow désigne la marge brute d’autofinancement. Cela reviendrait à mesurer si le bien peut « s’autofinancer » lui-même ou non.

Le cash-flow ne prend pas en considération le coût d’acquisition, mais seulement les flux de trésorerie sur une année. Il n’a de sens que s’il y a un crédit à rembourser, car le capital du crédit n’est pas une charge en lui-même. Cependant, s’il n’y a pas de crédit, le cash-flow correspond simplement au bénéfice annuel.

La formule à appliquer pour estimer son cash-flow est la suivante :

Cash-flow (annuel) = bénéfices (annuel) - montant du capital du crédit (s’il y en a un)

Note : il est important de prendre en compte que si le cash-flow est négatif, cela signifiera que votre investissement vous fait perdre de l’argent.

 

Exemple

Prenons un exemple concret afin de se faire une idée sur la viabilité d’un investissement immobilier.

Dans notre exemple, nous avons les éléments suivants :

  • Un bien vendu à 137,000 €,
  • Des frais de notaires de 13,015 €,
  • Des travaux estimés à 4,600 €,
  • Un loyer mensuel de 750 €,
  • Des charges de copropriétés mensuelles de 100 €,
  • Une taxe foncière de 500 €
  • Une assurance propriétaire de 150 € à l’année,
  • On considère que c’est via une SCI, donc des honoraires de 800 € (TTC).

Le coût d’acquisition est de :

Coût d’acquisition : 137,000 + 13,015 + 4,600 = 154,615 €

Le chiffre d’affaire annuel est de :

C.A. = 750 * 12 = 9,000 €

La rentabilité brute est donc de :

Rentabilité brute = 9,000 / 154,615 = 5,82 %

5,82% reste tout de même un ratio intéressant, tout dépendra du rendement net.

Les charges correspondent à :

Charges annuelles = (100 * 12) + 500 + 150 + 800 = 2,650 €

Ce qui permet de calculer le bénéfice :

Bénéfice = 9,000 - 2,650 = 6,350 €

Et pour finir, le rendement net :

Rentabilité nette = 6,350 / 154,615 = 4,10 %

Une rentabilité nette à 4,10% est un bon rendement d’investissement. Cela signifie que pour 100€ investi, nous récupérons chaque année 4,10€. Autrement dit, la somme investie dans l'acquisition de ce bien sera rentabilisée au bout de 25 ans (sans prendre en compte le fait que la valeur du bien aura certainement augmenté entre temps).

N’hésitez pas à nous solliciter si vous avez la moindre question au sujet du calcul de la rentabilité du bien qui vous intéresserait, nous sommes là pour vous accompagner.

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Les avantages de la gestion locative en ligne

Quand on est investisseur locatif et qu'on souhaite consacrer son budget principalement à l’acquisition, on se tourne souvent vers la gestion autonome

Mais pas toujours aussi simple à dire qu’à faire car cela implique de nombreuses responsabilités, tels que :

  • gérer les documents en lien avec sa/ses location-s,
  • établir les quittances,
  • vérifier les paiements de loyers,
  • établir les relances que cas échéant,
  • rester à jour dans le calcul de ses encaissements,
  • Organiser ses suivis sur Word/Excel
  • catégoriser ses transactions,
  • garder sa comptabilité à jour,
  • etc.

En réponse à la demande des nouveaux propriétaires bailleurs qui souhaitent optimiser leur rentabilité en gérant eux-mêmes leur activité, le secteur de l’immobilier a, depuis quelques années, évolué progressivement vers la digitalisation

Grâce au développement d’outils en ligne, investir dans les biens locatifs devient bien plus simple et accessible qu’auparavant. Il est aujourd’hui facile de trouver des logiciels qui permettent la gestion de ses locations en autonomie et de cette façon, optimiser son rendement locatif.

Sceptique ?  

Laissez-nous vous présenter les principaux avantages des outils de gestion en ligne quand on est investisseur locatif novice ou aguerri.

 

Avec le bon outil, gérer seul devient possible !

Gérer un bien locatif peut paraître complexe et pas forcément à la portée de tous. Cela nécessite du temps, de l’organisation et bien évidemment des connaissances indispensables afin de rester dans la légalité.

Heureusement, si vous optez pour la digitalisation de votre gestion locative et comptable, vous n’êtes pas seul dans cette aventure.  

L’outil TOMAPPART a été conçu pour vous offrir une expérience de gestion dans la simplicité et vous permettre une utilisation intuitive et sans tracas. Votre tableau de bord vous offre un aperçu de l’essentiel et seuls les onglets nécessaires ont été prévus pour faciliter au possible la gestion autonome des propriétaires bailleurs.

De plus, l’innovation du logiciel TOMAPPART vous offre une aide précieuse grâce à l’automatisation de certaines tâches courantes, telles que l’envoi automatique des quittances, l’actualisation de vos encaissements, la possibilité de mettre en place le prélèvement automatique avec vos locataires pour collecter vos loyers sans contraintes, la tenue de votre comptabilité automatisée, etc.

 

Garder la main sur sa gestion locative

Pour ceux qui ne souhaitent pas déléguer leur gestion locative, les outils en ligne peuvent se révéler comme étant un concept intéressant et innovant. Le logiciel TOMAPPART permet justement le pilotage de votre gestion locative et comptable en ligne.

Quand on mandate une agence immobilière pour la gestion de ses biens locatifs, aucune visibilité ne nous est laissée, ce qui peut accroître un sentiment d’anxiété, d’avancer dans le flou avec une retenue souvent conséquente sur le loyer perçu. 

Grâce à un logiciel en ligne, vous restez le pilote de votre projet de location tout en optimisant votre taux de rentabilité. 

TOMAPPART est aujourd'hui le seul outil en ligne qui vous permet de gérer la locations de vos biens ET de tenir votre comptabilité depuis un même espace. Vous devenez autonome dans votre gestion locative et comptable sans pour autant que cela soit une corvée, car tout est prévu pour vous simplifier la vie! 

 

Piloter son patrimoine locatif à distance

La dématérialisation complète vous donne l’avantage de pouvoir gérer votre activité d’investisseur locatif en toute sérénité et simplement depuis votre ordinateur ou votre tablette. 

Dans le cas de TOMAPPART, l’application mobile est téléchargeable gratuitement pour vous offrir une gestion sans encombre où que vous soyez et quand vous le souhaitez simplement à l’aide de votre smartphone. Aucune contrainte de temps ni de distance, vous êtes libre de vos mouvements et de vos horaires pour gérer votre patrimoine en ligne comme un pro !

L’outil en ligne devient votre alliée pour vous permettre l’accès rapide et fluide à la vision d’ensemble de votre activité immobilière. Depuis votre espace personnel, vous aurez tous les accès :

  • accéder aux dossiers locataires/locations,
  • aux quittances,
  • à tous les documents utiles à votre gestion
  • à la comptabilité* du bien,
  • etc.

Tous les moyens utiles sont mis à disposition pour une gestion sereine en toute autonomie.

 

Gagner du temps et optimiser son budget pour la gestion  

Tout le monde s’accorde à dire « le temps, c’est de l’argent ». 

Il faut savoir que l’investissement locatif demande une gestion particulière et minutieuse. En effet, il ne suffit pas juste d’acheter un bien et de le mettre en location, mais bien de « gérer » tout ce qu’il y a autour :  

  • Paiements des loyers et des charges,
  • divers problèmes à régler avec le locataire,  
  • quittances de loyer à envoyer,
  • déclaration d'impôt,
  • relance en cas d'impayé,
  • tenir sa comptabilité à jour,
  • etc.

Cette gestion administrative et juridique nécessite donc beaucoup de temps et la gestion locative demande donc un minimum d’investissement personnel.

De plus, avec la gestion locative, il faut penser bien évidemment à la gestion comptable de son activité de propriétaire bailleur qui varie selon que l’on est loueur meublé non-professionnel (LMNP) ou acquéreur à partir d’une société civile immobilière (SCI).

En conséquence, si vous rechercher l’autonomie, un outil de gestion locative seule ne fera pas l’affaire. Vous aurez besoin de faire appel à un comptable.

Gérez en autonomie son activité c’est bien, mais pouvoir s’appuyer sur un outil qui joint la simplicité d’utilisation à l’automatisation c’est mieux 

En plus de limiter le budget prévu à la gestion locative et comptable, avec TOMAPPART, vous faites des économies et vous êtes plus organisé et vous gagnez du temps.

Vous êtes convaincu par la gestion locative et comptable en ligne ?  

Sachez que TOMAPPART vous propose l’outil professionnel tout en un adapté aux particuliers, pour la gestion locative ET comptable*. 

Vous apprécierez certainement :

  • Une expérience utilisateur agréable
  • l’ergonomie de l’interface,
  • les tarifs d’abonnement adaptés à vos besoins et évolutifs sur demande,
  • l’optimisation de votre rentabilité en payant moins cher et en consacrant moins de temps aux tâches de gestion chronophages et fastidieuses,
  • la disponibilité de notre équipe joignable par chat, email ou téléphone,
  • l’accès à divers indicateurs-repères sur votre activité

Vous avez la possibilité d’adapter votre budget à la formule qui répond le mieux à vos besoins. Si vous avez la curiosité de tester l’outil TOMAPPART dans un premier temps, nous vous suggérons la formule gratuite limitée pour avoir un aperçu de votre espace de gestion ainsi que quelques-unes des fonctionnalités proposées.

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Les étapes pour créer sa SCI

Vous disposez de plusieurs options pour créer votre SCI. Il vous est possible de réaliser la création seul mais mieux vaut demander à vous faire accompagner par un comptable ou un organisme de formalités administratives en ligne (LegalPlace, LegalStart, etc.), dans le cas où vous n’êtes pas certains de pouvoir respecter toutes les étapes de création minutieusement.

 

Faire le choix d’investir avec une SCI

Créer une société civile immobilière (SCI) permet de constituer et gérer un patrimoine à plusieurs. Cette forme juridique apporte de la flexibilité et permet de bénéficier d’une fiscalité avantageuse, notamment dans le cadre d’une succession. En effet, les principaux avantages d’une SCI sont la facilité de gestion et la transmission du patrimoine immobilier.

La Société Civile Immobilière correspond à une personne morale. Il s’agit d’une structure juridique permettant de gérer un ou plusieurs biens et est détenue par au minimum 2 associés : il peut s’agir de 2 personnes physiques (ami, famille, etc.) ou d’une personne physique (exemple : vous) et d’une personne morale (une autre société que vous dirigez), dont les parts seront réparties à votre convenance.

Le patrimoine immobilier est détenu par la société civile immobilière et chaque associé reçoit des parts sociales proportionnelles à son apport. Avec une SCI vous gardez une perméabilité totale entre le patrimoine détenue sous votre SCI avec votre patrimoine personnel.

Concrètement, cela signifie que si votre emprunt n’est pas remboursé, vous serez tenu responsable à titre personnel du manque à payer à la banque. Cette dernière sera donc en mesure d’exiger son reste suivant le pourcentage à hauteur duquel vous détenez votre SCI.

Comme toute société, la société civile immobilière dispose de statuts, régissant son fonctionnement. Rédiger les statuts permet notamment de définir les modalités de prise de décision, à l’unanimité ou à la majorité par exemple.

Par ailleurs, les associés d’une SCI désignent un gérant, qui aura comme fonction de prendre à sa charge la gestion courante du ou des biens immobiliers détenu(s) par la société, sans avoir à engager de formalités auprès des autres associés.

La création d’une SCI se fait suivant un ordre d’étapes précis à respecter.

 

Quelles étapes pour la création de son SCI ?

On peut présenter les étapes comme suit :

  • Les statuts,
  • Le choix fiscal,
  • Le dépôt du capital social,
  • Annonce dans le journal légal,
  • CFE,
  • Kbis.

Étape 1 : Rédaction des statuts

La rédaction des statuts est l'une des toutes premières démarches lors de la création d'une société.  Plus précisément, elle intervient entre la fixation du montant du capital social et le dépôt du capital social. C'est la signature des statuts qui permet à la société d'être juridiquement constituée. Cela correspond à un contrat rédigé entre les associés pour déterminer le rôle de chacun au sein de la SCI, les pourcentages répartis entre chacun, la façon dont sera gérer la trésorerie de la future SCI, etc.

Une fois rédigés, les statuts sont déposés au greffe du tribunal de commerce et sont donc publics. C’est pourquoi il est important de les constituer avec précision, il est souvent recommandé de se faire accompagner par un comptable pour la réalisation de vos statuts.

À savoir que la rédaction des statuts doit obligatoirement impliquer les mentions qui suivent :

  • La dénomination sociale : Le choix vous appartient quant au nom que vous déciderez de donner à votre SCI (il sera toutefois important de vérifier auprès de la base INPI que le nom choisi ne soit pas protégé),
  • La forme juridique,
  • L’adresse de son siège social,
  • Les apports de chaque associé ou actionnaire,
  • L’objet social : Le rôle d’une SCI est principalement d’acquérir des biens et de tirer profit de la location de ces biens (il ne s’agira pas d’achat-revente),
  • Le montant du capital,
  • La date de clôture de l’exercice : Dans le cas où vous opteriez pour l’impôt sur le revenu (régime de transparence fiscale), il est recommandé de choisir le 31 décembre comme date de clôture. Dans le cas où vous vous orientez vers l’impôt sur les sociétés, il sera plus avantageux de fixer votre date de clôture d’exercice soit au moment que votre holding (dans le cas où vous détenez votre SCI avec votre société), soit de façon décalée de manière à pouvoir distribuer du dividende et encaisser l’argent, tout dépend de votre situation personnelle,
  • La durée de vie.

Selon la forme juridique de votre société, des informations complémentaires peuvent être requises pour la rédaction de vos statuts, telles que :

  • Les règles de prise de décision des principaux organes de la société,
  • La répartition des parts sociales entre les associés,
  • La désignation du gérant, président, directeur général, etc.

Dans certains cas, il est nécessaire d'ajouter certains documents aux statuts. Par exemple, pour une SARL ou une SA, il est obligatoire de fournir le rapport du commissaire aux apports lorsque des apports en nature dépassant certains seuils sont réalisés pour la création.

Enfin, il est important de noter que les statuts sont nécessairement formalisés par un écrit qui doit être signé, de manière manuscrite par l’ensemble des partis participants à la création de la société (associé(s) ou actionnaire(s)).

Étape 2 : Choix du régime fiscal

Le régime de la SCI se caractérise par un certain nombre d’éléments :

  1. L’activité principale de la société doit nécessairement être à caractère civil :
    • Elle porte généralement sur la gestion d’un patrimoine immobilier pour diverses raisons,
    • Elle ne peut être commercial (saufs cas particuliers prévus par la loi) ;
  2. Le capital social n’est pas concerné par un minimum social imposé :
    • Il peut être variable,
    • Il est divisé en parts sociales égales (réparties entre les associés selon leur participation au capital).
  3. Le régime fiscal : la SCI est soumise par défaut au régime de l’impôt sur le revenu (IR) bien qu’il soit possible d’opter pour le régime de l’Impôt sur les Sociétés (IS).
    • L’Impôt sur les Revenus : Cela correspond à la transparence fiscale, il s’agit d’un régime de revenu foncier (dans le cas d’une personne morale il s’agit du revenu BIC)
    • L’Impôt sur les Sociétés : Il s’agit d’un choix irrévocable qui permet des déductions des frais (notaire, agence immobilière lorsque vous décidez d’opter pour ce régime dés le départ), les amortissements des biens acquis, etc. Cela permet de justifier d’une non-imposabilité pendant en moyenne 10-15 ans.

Dans les 2 cas, votre choix correspondra à un régime simplifié, il n’y aura pas d’intérêt pour vous à opter pour le régime réel (cela deviendra obligatoire dans le cas où votre SCI génère un grand chiffre d’affaire). Il n’y a pas non plus d’intérêt à opter pour la TVA si votre activité consistera à détenir des biens locatifs destinés à des particuliers car il vous sera impossible ni de la déduire ni de la collecter (exception faite de certains programme). Néanmoins, si vous investissez dans du neuf et envisagez la location professionnelle où les locataires seront eux-mêmes assujettis à la TVA, vous serez en mesure de la collecter.

Étape 3 : Dépôt du capital social

Le capital social peut être déposé par chèque bancaire (provenant d'une banque domiciliée en France), virement bancaire ou encore espèces. Ce capital ne correspond pas à un montant devant être libéré auprès d’une banque, par ailleurs, il est recommandé de choisir un montant d’une valeur relativement faible (exemple : 100€) afin que vous soyez en mesure de le verser si besoin, ou le libérer (comme dans le cas où vous décidez d’opter à l’impôt sur les sociétés à 15%).

Le dépôt du capital social doit être fait sur un compte bloqué auprès d'un établissement de crédit ou d’un notaire. En revanche, il ne peut pas être effectué dans un établissement de paiement.

Les fonds seront disponibles après l'immatriculation de la société au registre du commerce et des sociétés (RCS) et au registre national des entreprises (RNE).

On dit que le capital social est mis sous séquestre.

À savoir : Le dépôt du capital social auprès de la Caisse des dépôts n'est plus possible depuis le 1er juin 2021. Vous pouvez récupérer le capital déposé avant cette date en suivant la procédure indiquée sur le site de la Caisse des dépôts.

Étape 4 : Publication dans le JAL

Cela correspond à la publication dans un des journaux d’annonces légales du département où vous avez créé votre SCI le récapitulatif de votre nouvelle création.

Une fois que les statuts signés par les associé(s) ou actionnaire(s), votre entreprise a une existence juridique. Vous êtes alors tenu de rendre votre démarche publique en procédant à :

  • L’enregistrement des statuts au registre du commerce et des sociétés (RCS) par le biais de l’immatriculation de votre société,
  • La publication des statuts par le biais de la diffusion d’annonce légale dans un journal habilité.

Le tarif de publication dépend de la forme juridique de la société et du département dans lequel l'annonce est publiée. Le montant peut varier d’un journal à un autre, n’hésitez pas à en contacter plusieurs si vous souhaitez opter pour le moins cher.

Étape 5 : Dépôt au greffe (CFE)

Tous les documents qui résulteront des étapes précédentes seront à transmettre au greffe du tribunal de commerce, avec notamment :

  • L’attestation (sur l’honneur) de non condamnation et de filiation,
  • Le registre des bénéficiaires effectifs (en référence aux lois anti-blanchiment pour justifier des propriétaires et décisionnaires de la société civile immobilière),
  • Les justificatifs d’identité des associés carte d’identité (en cours de validité),
  • Un justificatif de domicile (reconnu),
  • Le formulaire M2 rempli et signé.

Étape 6 : Obtention du KBIS

Lorsque toutes ces étapes seront finalisées vous obtiendrez votre extrait de KBIS. Veillez à prévoir la mention de votre nouvelle SCI apposée sur votre boîte aux lettres de manière à ce que vous soyez en mesure de recevoir vos documents de la part du greffe.

À présent, vous pourrez commencer votre activité d’investisseur immobilier avec votre SCI. Afin d’être gérés par la SCI, le bien doit être rapporté à la société. En conséquence, les associés ne sont pas eux-mêmes propriétaires du bien car c’est la SCI qui en détient la propriété. 

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La location meublée non professionnelle, qu’est-ce que c’est ?

Lorsqu'on souhaite investir en location meublée, ou passer de la location vide au meublé, la question de la définition d'un bien meublé se pose souvent.

 

Définition

Selon le site service-public : « Pour être considéré comme meublé, un logement mis en location avec un bail d'habitation (y compris bail mobilité) doit comporter au minimum certains meubles. » 
Lorsque vous louez votre bien en LMNP, il doit être habitable immédiatement par votre locataire. Il doit pouvoir emménager en apportant seulement ses effets personnels. Il est important de prendre en compte le fait qu'un appartement confortable vous permettra de percevoir des revenus de location supérieurs à ceux d'un appartement peu équipé.

 

Loyers plus élevés et meilleure rentabilité

Meubler votre bien vous permet de le louer 20 % plus cher en moyenne qu'un bien vide

La rentabilité brute de votre bien sera également supérieure s'il est loué meublé plutôt que vide, de par des loyers perçus plus importants.

La rentabilité nette, prenant en compte l'imposition sur vos revenus, sera également bien supérieure avec un bien loué meublé.

Grâce aux mesures fiscales très avantageuses liées à l'activité de location meublée, vos impôts seront fortement réduits et la rentabilité de votre bien maximisée.

Cet avantage se vérifie quel que soit le type de locataire et le bail signé. Vous bénéficiez de la flexibilité dans le choix de votre locataire (location meublée à un étudiant, location à un salarié expatrié, location d'un meublé de tourisme...)

Pour débuter votre activité, vous devez effectuer différentes démarches et formalités, telles que déclarer votre début d'activité de loueur en meublé afin d'obtenir un numéro SIRET. Cette identification vous sera demandée par le centre des impôts lors du dépôt de votre déclaration 2031.

 

Quelles conditions pour faire de la LMNP

La loi prévoit 2 conditions impératives pour obtenir le statut de location meublée non professionnelle :

  1. Les recettes tirées des activités de loueur en meublé (c'est-à-dire les loyers charges comprises) doivent être inférieures à 23 000€,
  2. Les gains issus de votre location LMNP doivent être inférieurs ou égaux aux autres revenus générés par les personnes appartenant au foyer fiscal.

Bon à savoir :
Les autres revenus d’activité correspondent aux gains du foyer fiscal soumis à l’impôt sur le revenu en France dans les catégories suivantes :

  • Traitements et salaires y compris les pensions et rentes viagères,
  • BIC autres que ceux tirés de la location meublée, BA, BNC,
  • Revenus des gérants et associés

Les normes légales à respecter

Le statut LMNP est encadré par des normes très précises auxquelles il sera important de se conformer :

  • Le bien doit être à usage d’habitation,
  • Il doit être décent,
  • Si l'appartement se situe dans un immeuble en copropriété, le règlement de copropriété doit autoriser la location meublée dans le bâtiment,
  • Il doit être meublé et comporter les équipements minimums obligatoires.

Les équipements nécessaires pour la location meublée

Selon le décret du 31 juillet 2015, vous pourrez louer en meublé à condition d’équiper votre logement avec au moins les éléments suivants :

  • De la literie (matelas, oreillers, couette),
  • Des rideaux ou volets pour occulter la lumière dans les chambres à coucher,
  • Des plaques de cuisson,
  • Un four ou un four à micro-ondes,
  • Un réfrigérateur (avec une partie congélateur obligatoire en l’absence de congélateur),
  • De la vaisselle en quantité suffisante (en fonction de l’occupation maximale du logement),
  • Du matériel de cuisine,
  • Une table et des sièges,
  • Des rangements (étagères, placards...),
  • Des luminaires,
  • Du matériel d'entretien adapté à l’usage courant de l’appartement ou de la maison meublée.

Si vous ne remplissez pas les conditions d'un équipement suffisant, vous risquez la requalification de votre logement meublé en location vide.

N'hésitez pas à prévoir du matériel et du mobilier supplémentaire afin de distinguer votre logement des autres biens à louer sur le marché

Et en cas de dépassement du plafond de recettes ?

En cas de dépassement du plafond fixé par les conditions ci-dessus, le loueur en meublé non professionnel devient automatiquement LMP (Loueur en Meublé Professionnel).
Ces conditions s'ajoutent aux règles qui s'appliquent à tous les propriétaires qui souhaitent louer en meublé.

 

Choisir son régime fiscal de déclaration

En tant que LMNP, le propriétaire-bailleur a accès à deux régimes fiscaux pour déclarer ses revenus aux impôts : le réel simplifié et le micro BIC

Avantages du régime réel simplifié

Dans 85% des cas, le régime Réel Simplifié se présente comme le régime le plus avantageux pour faire de la LMNP. Les LMNP peuvent bénéficier de cette option fiscale et optimiser leur fiscalité.

Charges déductibles

Le réel simplifié permet de déduire de nombreux coûts : l'entretien et la réparation du logement, les frais d'assurance et de gestion, les frais de comptabilité, les intérêts d'emprunt, etc.

Amortissements déductibles

Le régime du LMNP au réel simplifié permet de déduire l'amortissement du matériel et des locaux ainsi que des travaux (construction, reconstruction, amélioration), si ceux-ci sont inscrits à l'actif.

Bon à savoir :
Si le loueur a acheté son logement l'année de la déclaration, il pourra déduire les frais de notaire liés à l'acquisition du logement, ainsi que les honoraires d'agence à condition de les comptabiliser l’année de la dépense. Dans le cas contraire, ils seront perdus.

L'option fiscal du réel simplifié permet de réaliser des économies d'impôt importantes : En effet, il est fréquent que le montant des charges et amortissements déductibles soit supérieur à 50% des recettes annuelles.

Cette fiscalité va augmenter considérablement la rentabilité nette en permettant aux loueurs en meublé de payer très peu (voire pas du tout) d’impôts en amortissant leur bien et en déduisant toutes les charges inhérentes à sa mise en location.

À noter : 
La déclaration au réel est plus complexe que la déclaration au micro-BIC ; En effet, l’administration fiscale exige que les amortissements soient calculés par composants ; Il faut pour cela bien maîtriser les durées d’amortissement ainsi que leur proportion dans la valeur du bien immobilier. Ces calculs étant compliqués, vous gagnerez du temps et de la sérénité en vous faisant accompagner pour votre liasse fiscale.

Le régime micro-BIC pour LMNP

Si les recettes du foyer fiscal issues de la location meublée sont inférieures ou égales à 77 700 € (188 700 € pour les meublés de tourisme classés), le régime par défaut est le micro-BIC.

Ce régime prévoit un abattement forfaitaire de 50 % sur les recettes annuelles de l'activité de location meublée (71 % pour les meublés de tourisme). Autrement dit le loueur est imposé dans sa tranche d'imposition sur la moitié des recettes perçues (loyers charges comprises).

Aucune déduction supplémentaire de charges ou d'amortissements n'est possible, ce qui rend ce régime moins intéressant que le régime réel simplifié.

 

Obtenir le statut LMNP : Acquisition et immatriculation 

La première démarche pour obtenir le statut de location meublée non professionnelle est d'acquérir un bien immobilier et de bien l'équiper pour le louer meublé.

Ensuite, il s’agit d’entamer la procédure obligatoire afin de s'immatriculer en ligne sur le site de l'INPI.

Vous avez opté pour l’achat en nom propre

C’est l’option qui nécessite le moins de formalisme et qui permet à une seule et même personne de détenir le bien et d’en disposer comme elle le souhaite, dans ce cas il vous faudra :

  1. Remplir en ligne le formulaire P0i,
  2. Déclarer votre début d'activité locative,
  3. Spécifier votre choix de régime fiscal (micro-BIC, réel simplifié ou réel normal),
  4. Déterminer votre régime de TVA,
  5. Préciser le régime fiscal choisi pour votre déclaration de revenus de location meublée,

L’indivision quand on achète à plusieurs

Dans le cas où vous achetez le bien à plusieurs, c’est le régime de l’indivision qui s’applique. Pour le mettre en place il faudra remplir le formulaire FCM, à compléter en ligne sur le site de l'INPI également. Vous disposez d'un délai de 15 jours en moyenne pour vous déclarer. Vous obtiendrez finalement un numéro SIRET indispensable pour la déclaration de vos revenus aux impôts.

Pour plus d’informations sur votre régime fiscal et déclarations de revenus, retrouvez toutes les informations sur le site internet Service Public.

 

Après l'immatriculation LMNP :

Vous avez reçu votre numéro de SIRET ? Vous pouvez à présent :

  • Adhérer à un OGA (Organisme de Gestion Agrée, aussi appelé CGA ou AGA); Cette adhésion vous permettra de bénéficier d'une réduction d'impôts de 2/3 de vos frais de comptabilité liés la gestion de votre bien loué,
  • Créer votre espace professionnel sur le site des impôts : vous pourrez y régler votre CFE (Cotisation Foncière des Entreprises), une taxe locale payable par tous les loueurs en meublés avant le 15 décembre de l'année en cours. La première année d'activité, vous pourrez en être exonéré, sauf si vous avez démarré l'activité au 01/01 de l'année. 

Bon à savoir :
Depuis le 01 janvier 2023, tous les propriétaires français, loueurs meublés inclus, doivent désormais déclarer l'occupation de leur(s) logement(s) à usage d'habitation sur l'espace "Gérer mes biens immobiliers" du site des impôts.

Lever l'option pour le régime Réel Simplifié

Dans le cas où vous débutez votre activité LMNP au régime Réel Simplifié, le fait d’avoir coché le régime Réel Simplifié lors de votre immatriculation, suffit normalement à vous enregistrer sous ce régime. Il n’est donc pas nécessaire de lever l’option. La levée d’option s’applique surtout aux loueurs meublés qui souhaitent passer d’un régime fiscal à un autre.

À noter :

Si vous déclariez vos revenus de location meublée au Micro Bic et que vous souhaitez passer au régime Réel Simplifié par la suite, vous devrez lever l’option pour ce régime au plus tard avant la date de déclaration de vos revenus de l'année fiscale concernée. La levée d’option est possible à faire en ligne depuis votre espace professionnel sur le site impot.gouv

 

Comment déterminer votre date de début d'activité de loueur en meublé ?

Il est essentiel de bien déterminer la date de votre début d'activité de location meublée lorsque vous déclarez vos revenus meublés au régime du réel simplifié.

Dans le cas d'un bien meublé acquis dans l'année

La date de début d'activité de votre location meublée non professionnelle correspond à la date d'acquisition du bien ou la date de la première dépense de l'année. Ainsi, les frais de notaire, les travaux éventuels et achats de mobiliers réalisés avant l'entrée du premier locataire pourront bien être déduits. 

Attention : il ne faut pas avoir habité dans le logement pendant cette période et qu'il soit destiné à la location meublée.

Dans le cas d'un bien déjà loué meublé ou déjà dans votre patrimoine

Il s’agit là ni d’un achat, ni de travaux à déclarer sur le bien. La date de début d'activité correspondra à la date à laquelle le bien est mis en location

Par exemple : Vous signez un bail de location le 10 mai pour un bien dont l’annonce de location a été publiée le 9 avril pour une location possible à compter du 17 avril. La date de mise en location meublée sera du 17 avril.

Cette date de début d'activité est importante car elle correspond à la date des premières dépenses qui pourront être déduites, dans le cadre  de la déclaration LMNP ou LMP au régime réel simplifié.

 

Dans quel logement investir en LMNP ?

Avant d'investir dans une location meublée, il faut réfléchir stratégiquement aux points suivants :

  • Penser à la cible de locataires en fonction de là où est situé le bien (étudiants, professionnels en déplacement, etc.),
  • Évaluer la rentabilité de son investissement (loyers perçus, charges, frais de gestion, etc.)

Les appartements meublés sont très recherchés par les étudiants mais également par les actifs en mission professionnelle. Dans les grandes agglomérations, les studios et les deux pièces trouveront donc très facilement preneur.

Dans les zones touristiques, ils sont également de plus en plus recherchés mais pas forcément toute l’année. La vacance locative peut avoir un impact non négligeable du point de vue de la rentabilité !

 

Pourquoi investir dans le LMNP ancien ?

Le LMNP ancien concerne les logements meublés indépendants (par exemple un appartement dans un immeuble en copropriété ou une maison individuelle louée à des touristes) et en résidence-services (un studio dans une résidence-service pour étudiants, par exemple) déjà en exploitation.

L'investissement en logement meublé ancien a comme avantage principal le choix plus personnalisé de votre bien immobilier si vous optez pour un logement indépendant : vous pouvez choisir un bien localisé en centre-ville ou près d'une attraction touristique, avec un cachet particulier qui séduira une clientèle exigeante. S'il y a des travaux de réhabilitation ou d'aménagement à effectuer, vous pourrez les déduire en choisissant le LMNP au réel simplifié et ainsi réduire vos impôts de location meublée.

Dans le cas où vous décidez de vous orienter vers un bien ancien en résidence-services, sachez que vous aurez l'avantage d'avoir du recul sur la rentabilité réelle et les contraintes de gestion du logement, qui aura déjà été loué auparavant.

Quel bail meublé choisir ?

Il existe plusieurs types de contrats locatifs parmi lesquelles l'investisseur pourra faire un choix en fonction de ses besoins :

Location meublée longue

Ce choix concernera une résidence principale et s’inscrira dans le cadre d’une location dont la durée sera au minimum de 12 mois. Pour des étudiants, le bail sera quant à lui d’une durée de 9 mois. Il faudra veiller à anticiper la vacance locative pour ne pas fausser votre taux de rentabilité.

Location saisonnière 

Il existe également un autre type de bail dit de "mobilité", dont la durée est obligatoirement comprise entre 1 et 10 mois.

Si le bien immobilier est situé dans une zone touristique ou une grande ville, il peut être intéressant de le louer pour de courtes périodes (quelques jours à quelques semaines) à des touristes ou à des voyageurs d'affaires. Les investisseurs locatifs en LMNP peuvent opter pour :

  • Un meublé de tourisme ( commercialisé sur Airbnb, Booking...),
  • Un gîte rural,
  • Une chambre d'hôte.

Vous avez à présent toutes les clés en main pour créer votre LMNP et pour bénéficier de tous les avantages fiscaux que ce statut vous permet dans le cadre de votre activité d’investisseur locatif. 

Tomappart vous accompagne pour la gestion locative et comptable de vos locations en LMNP pour vous permettre de louer vos biens en toute sérénité.

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